L’apprenti-dictateur haitien, Jovenel Moise, a vainement tenté de charmer l’opinion américaine, au lendemain du bannissement par US Tresor, pour cruautés impitoyables de trois de ses plus proches et fidèles collabos, – Barbecue Jimmy Barbecue Cherizier, un conseiller stratégique en massacre et assassinat, le délégué départemental du président Jovenel Moïse Pierre Richard Duplan et l’idéologue Fednel Monchery – désormais interdits de séjour aux Etats-Unis d’Amérique.
New York, vendredi 11 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–L’apprenti-dictateur Jovenel Moise qui a usurpé le titre d’Ingénieur, selon un rapport officiel de la Cour des Comptes, pour décrocher des contrats juteux passés entre ses firmes fictives (bidon) et l’Etat haitien, tente d’induire en erreur l’opinion publique américaine sur la date sans équivoque de la fin de son mandat constitutionnel, le 7 février 2021.
Dans un texte rédigé en son nom, et publié jeudi dans les colonnes du quotidien américain Washington Times, l’apprenti-dictateur Jovenel Moise qui n’a organisé pas un seul scrutin en Haïti depuis 2017, envisage maintenant, fort de l’appui de son CEP-Dermalog illégal, de ANI, PNH, G9, FAD’H… la tenue à l’été 2021 l’organisation « des élections libres et équitables pour une Haïti plus démocratique« . M. Moise pour charmer l’opinion américaine bien informée de la mauvaise situation qui prévaut en Haïti, pays plongé dans la corruption institutionnalisée, accourt pour entrer dans les bonnes grâces de l’administration Biden pour pouvoir continuer ses multiples dérives et violations des droits humains, en recourant aux applications de décrets en folie illégaux et inconstitutionnels.
« En janvier prochain, les États-Unis et Haïti observeront tous deux des étapes démocratiques. Alors que les États-Unis inaugurent leur 46e président, Haïti se prépare à un référendum constitutionnel dont l’issue façonnera l’avenir de notre pays pour des générations« , a déclaré Jovenel Moise prouvant qu’il est un hors-la-loi et un vrai disciple de « bandits légaux de Sweet Micky« . Les lecteurs de Washington Times doivent savoir que la Constitution haïtienne en son article 284-3 interdit le genre de démarches dont l’apprenti-dictateur a fait état au début de son texte – rédigé en son nom -.
ARTICLE 284.3:Toute Consultation Populaire tendant à modifier la Constitution par voie de Référendum est formellement interdite.
Le chef du régime totalitaire qui aurait misé sur un « himalaya de cadavres » pour passer le cap du 7 février 2021, a admis que « 2021 sera une année cruciale pour la démocratie en Haïti« . Mais de quelle démocratie, parle Jovenel Moise réputé pour être un fieffé menteur, incapable de tenir parole et président d’un pays qui n’est ni dirigé ni gouverné ?
« Nous organiserons des élections en retard pour élire un nouveau corps législatif, ainsi que le président pour choisir le prochain chef d’État, qui entrera en fonction en 2022, ainsi que des élections locales. Et nous proposerons des mises à jour longtemps différées de la constitution haïtienne, qui sera soumise au vote du peuple lors d’un référendum national, dans le but de mettre fin à l’impasse parlementaire permanente qui freine la croissance de notre pays depuis des décennies« . Tous ces mots, c’est pour annoncer la chronique d’un massacre en dessus du nombre de 525 personnes assassinées par balle à Port-au-Prince, et ceci seulement en 2020.
Pas un seul mot cité ci-dessous n’est vrai à l’analyse du texte. Dilatoires et marchandages. Et c’est dangereux quand un président se met à parler à la première personne du singulier.
« La nouvelle constitution sera modernisée, elle permettra à un président qui est à la fois chef de gouvernement et chef d’État, avec un Parlement représentatif ayant un véritable contrôle sur les actions de l’exécutif. Il s’agit d’une solution pour l’action, l’exécution et la responsabilité – ce que nous n’avons pas eu jusqu’à présent. Je vais également plaider pour que la diaspora haïtienne soit représentée dans notre parlement. Ils ne sont toujours pas représentés officiellement dans le système politique haïtien, tout en fournissant une bouée de sauvetage cruciale sous la forme de transferts de fonds. Ils ne seront plus traités par notre système comme une simple source de revenus« .
Jovenel Moise a tout dit sauf qu’il a omis d’informer les américains des actes répugnants qu’il a posés dans le passé. Il est très mal placé pour parler de corruption, dit le Sénateur Jean-Marie Salomon s’étonnant qu’un corrupteur patenté comme Jovenel Moïse dénonce la corruption. Il a signé des contrats juteux avec l’Etat haitien, empoché l’argent et n’a jamais exécuté les travaux pour lesquels sa « firme fictive » est payée d’avance. Certes, s’il habitait un beau pays comme les Etats-Unis, sa place serait derrière les barreaux et que jamais, il ne viendrait haranguer une population de fausses promesses pour permettre à son parti de conserver le pouvoir le plus longtemps possible.
Des élections de Jovenel Moise, la majorité des Haïtiens n’en veulent pas car ce dernier est incapable du beau, du bon et du bien pour Haïti. Quant à la nouvelle Constitution qu’il n’arrête pas de parler, c’est un vœu pieux qui ne verra pas l’aurore quoiqu’il dise et annonce. L’aventure s’arrêtera net le 7 février 2021 (2016-2021) et, selon l’article 134.3: « Le Président de la République ne peut bénéficier de prolongation de mandat…« . Contrairement à ce qu’il espérait, la nomination de son successeur, avec le peuple haitien debout comme un seul homme, l’apprenti-dictateur ne pourra donc obtenir ni veau, ni vache, ni cochon ou couvée, li bannan’n.