S’il fallait prendre crédit pour le TPS prolongé, et qui en réalité ne l’est pas, le Premier-Ministre Lafontant serait le premier à opiner, mais pour le privilège des visas américains H-2A et H-2B enlevé à ses compatriotes, il devient moins bavard, a fait remarquer un ex-bénéficiaire de ce programme… A Belize, le ministre des Affaires Etrangères prend son courage à deux mains pour dénoncer cette décision

Washington, 21 janvier 2018 ((rezonodwes.com).-« Je ne vois aucune preuve suggérant que notre peuple soit impliqué dans la trafic des humains » a affirmé le ministre des Affaires Etrangères du Bélize, Wilfred Elrington, très stupéfait de la décision de Washington de retirer son pays du programme de visa de travail temporaire.

En effet, Washington a déclaré que les ressortissants du Belize, d’Haïti et de Samoa ne seraient plus en mesure d’acquérir les visas de travail H-Two-A et H-Two-B non-immigrant requis pour les personnes recrutées par les entreprises américaines pour le travail agricole et saisonnier, comme pour les hôtels.

Le ministre Elrington qui n’est pas sans savoir des complaintes de Washington avant de parvenir à cette décision, la semaine dernière, a confirmé que « les États-Unis s’en plaignent amèrement depuis un certain temps » et a avoué que « des efforts sont déployés par ses fonctionnaires« , révélant « que la police, ainsi que les procureurs généraux et les magistrats, s’efforçaient de faire face à la situation« .

Le Belize a été retiré de la liste ainsi qu’Haïti, car il semble, selon les autorités américaines, que ce petit pays des Caraïbes n’ait pas fait assez pour lutter contre la trafic des êtres humains. En 2016, le Belize a été classé au troisième rang parce que le Département d’État estimait que le pays ne respectait pas les normes minimales de la Loi sur la protection des victimes de la traite. Le rapport 2017 n’a pas encore été publié.

Par ailleurs, Rezo Nòdwès a appris que le problème du « trafic humain » reproché par les américains aux autorités de Bélize pour l’obtention de ce genre de visas, ne serait pas différent à Port-au-Prince. Il se trouverait qu’effectivement que des appelés pour la moisson, à leur arrivée aux Etats-Unis, n’ont jamais pris le chemin du champ pour lequel ils étaient conviés. Une situation qui rappelle le temps où des « fake-musiciens » accompagneraient des orchestres en tournée de non-retour.