Dire combattre la corruption et en même temps continuer de garder sous les aisselles des présumés corrompus dénoncés par la clameur publique, tout en faisant également entrave à la justice, pour des dossiers pendants, est un jeu dangereux de l’hypocrisie. Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, pour se démarquer de ce fléau n’a pas hésité à livrer à la justice 10 fonctionnaires, impliqués dans le transport de plus de cent colis de cocaïne de Caracas à Santo Domingo, le 30 octobre dernier
Caracas, jeudi 2 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).-De ces 10 fonctionnaires mis en état d’arrestation après avoir été dûment accusés de faciliter l’envoi du Venezuela vers la République Dominicaine, de 140 colis de cocaïne, 5 font partie de la garde nationale et les 5 autres, des officiels de l’Aéroport Maiquetía de Caracas.
C’est par l’organe du ministre vénézuélien de l’Intérieur Néstor Reverol que la presse a appris la saisie lundi dernier, de 140 paquets de cocaïne à bord d’un avion de la ligne aérienne Laser à destination de Santo Domingo.
Le ministre Reverol, selon la chaîne d’Etat VTV, a précisé que les autorités dominicaines ont procédé à l’arrestation de cinq citoyens vénézuéliens qui transportaient les 140 colis séparément dans quatre valises.
A Port-au-Prince, contrairement au Commissaire Daméus qui tarde jusqu’à présent à élucider l’affaire de surfacturation des kits scolaires, et un Sénateur Evalière Beauplan, faisant perdurer le suspens sur la publication du rapport sur la dilapidation des fonds de Petro Caribe ; à Caracas, dès cette semaine même, pour savoir comment de la drogue, en si grande quantité, a pu atterrir en République Dominicaine depuis un aéroport du Venezuela, 15 personnes font déjà l’objet d’une enquête avancée après l’analyse des vidéos et des échanges d’informations avec les autorités dominicaines.
À cet égard, a déclaré le ministre de l’Intérieur, ont été placés en détention 10 citoyens impliqués directement dans ce trafic, révélant parmi lesquels il y a cinq fonctionnaires de la Garde Nationale (Guardia National Bolivar) dont un officiel et quatre gardes nationaux et cinq autres officiels de l’aéroport international de Maiquetía à Caracas.
Les premiers éléments d’enquête, dévoile la télévision d’Etat VTV, citant les autorités de Caracas, ont démontré que ces 10 fonctionnaires se retrouvaient parmi ceux-là qui ont introduit la cocaïne dans l’avion et que la cargaison de drogue aurait pénétré dans l’aéroport par une porte apparemment fermée.