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Plus de 300 000 habitants d’Amérique centrale et d’Haïti vivant aux États-Unis avec une forme de permission temporaire n’ont plus besoin d’être protégés contre la déportation, estime le département d’État, quelques jours avant l’annonce très attendue du ministère de la Sécurité intérieure concernant le renouvellement de cette protection. Une information rapportée par Washington Post

Washington DC, vendredi 3 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).- Le secrétaire d’Etat Rex Tillerson a envoyé une correspondance, mardi dernier, à Elaine Duke, la responsable de la DHS (Departement of Homeland Security)  pour l’informer que les conditions en Amérique centrale et en Haïti qui avaient été utilisées pour justifier la protection n’étaient plus nécessaires pour les migrants, dont certains avaient été autorisés à vivre et à travailler aux États-Unis pendant 20 ans dans le cadre d’un programme connu sous le nom de statut de protection temporaire (TPS).

L’évaluation de Tillerson, requise par la loi, n’a pas été rendue publique, mais ses recommandations ont été confirmées par plusieurs fonctionnaires de l’administration au courant de son contenu.

Le DHS a jusqu’à lundi pour annoncer ses plans pour environ 57.000 Honduriens et 2.500 Nicaraguayens dont les protections de TPS expireront début janvier. Bien qu’ils soient arrivés ici illégalement, ils ont été exemptés de déportation après la dévastation de l’Amérique centrale par l’ouragan Mitch en 1998. Leurs protections  ont été renouvelées régulièrement depuis lors, dans certains cas suite à d’autres catastrophes naturelles et à l’insécurité qui en résulte.

Le Congrès a créé le TPS en 1990 pour protéger les ressortissants étrangers contre leur retour dans leur pays en raison de l’instabilité et des conditions précaires causées par des catastrophes naturelles ou des conflits armés.

Les responsables de l’administration Trump ont déclaré que le programme était censé être temporaire – pas un moyen pour les gens de devenir des résidents à long terme des États-Unis. Les fonctionnaires ont déclaré que les catastrophes de longue date ne devraient pas être utilisées pour prolonger le statut provisoire lorsque la justification initiale n’existe plus.

https://www.washingtonpost.com/world/central-americans-and-haitians-no-longer-need-protected-status-state-dept-says/2017/11/03/647cbd5c-c0ba-11e7-959c-fe2b598d8c00_story.html?hpid=hp_hp-top-table-main_protected-621pm%3Ahomepage%2Fstory&utm_term=.eab1aab920ec