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À l’initiative de la Tribune Nationale de la Jeunesse Haïtienne (TNJH), un forum de réflexion sur Haïti s’est tenu en Floride, le 4 décembre dernier. Plus d’une quinzaine de panélistes ont débattu les diverses thématiques figurant à l’ordre du jour.

Annoncée comme une activité grandiose, le forum a tenu ses promesses. En effet, plusieurs panélistes triés sur le volet ont partagé leurs points de vue à l’assistance pendue à leurs lèvres. Plusieurs thématiques ont été abordées dans leur profondeur. Les panélistes ont aussi partagé plusieurs propositions à la suite de leurs interventions.

Il n’y a pas que des haïtiens évoluant dans la diaspora qui ont pris part à ce forum. D’autres leaders venus d’Haïti avaient aussi reçu l’invitation. De fait, ils ont partagé leurs expériences à cœur joie avec l’assistance. C’était le cas de Christine Coupet Jacques et de Daniella Jacques. Madame Coupet a de façon succincte exposé les failles qu’elle décèle dans les projets des membres de la diaspora venus faire affaire en Haïti. Selon Mme Coupet, ces gens se sont souvent laissés emporter par leur sentiment au lieu de prioriser la rationalité. Elle les conseille aussi à venir eux-mêmes sonder le terrain au lieu de se renseigner via les médias. Quant à Madame Daniella Jacques, elle a plaidé en faveur de l’importance de l’intégration des femmes dans tous les projets du pays.

Tous les panélistes allaient dans ce sens car, les thèmes à intervenir étaient diversifiés. Démocratie, État de droit, diaspora, économie nationale, intégration de la diaspora, entre autres, revenaient en boucle sur la table dans une ambiance de vrai débat à la Florida Atlantic University (FAU).

Intervenant durant une vingtaine de minutes, l’ex président du plan d’action citoyen (PAC), Moïse Garçon, a grappillé un peu de tout. La majeure partie de son intervention était axée sur le Fonds National d’Éducation (FNE) et la crise politique haïtienne. Il a aussi effleuré la question de la sécurité et faisant le point sur la problématique de la diaspora.

Selon M. Garçon, le FNE ne pose aucun problème, néanmoins, l’État doit y exercer un meilleur contrôle et mettre en œuvre des stratégies (une loterie par exemple) visant à encourager les contribuables. Il a aussi plaidé pour une diminution des tarifs imposés sur les appels vers Haïti.

Il a aussi fait mention du caractère illégitime du gouvernement en place et le refus de fusionner les accords. Moïse Garçon a par ailleurs formulé la proposition que l’État favorise une fédération des organisations de la diaspora afin d’une meilleure harmonisation de cette communauté.

Les panélistes, suite à leurs interventions ont reçu des certificats en signe d’encouragement et de remerciement.

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