Un tweet préoccupant sérieusement les dirigeants haitiens, faudrait-il s’y attendre dans les prochains jours ou prochaines heures ? Un groupe de citoyens dominicains qui se disent « préoccupés » par la présence massive des sans-papiers haitiens chez eux, lancent un appel à participer à un défilé civique devant le parlement national le 27 février prochain
Santo Domingo, vendredi 23 février 2018 ((rezonodwes.com)).-Juan Tomás Taveras, général retraité de la police, et Many Solano, producteur de télévision, prennent la tête d’affiche d’un groupe de dominicains affirmant que leur patrie est en danger du fait d’une présence massive et incontrôlable d’ haitiens illégaux sur leur territoire.
Ces dominicains, dans la manifestation de leur xénophobie, disent-ils, veulent attirer l’attention sur ce qu’ils décrivent comme « une invasion pacifique mettant en péril la souveraineté nationale« .
Ils soutiennent « que dans aucun pays au monde les sans-papiers ont plus de droit qu’un natif ou un visiteur, mais ici tout est légal pour cette nation » oubliant que la République Dominicaine n’est pas la terre promise pour l’intelligentsia haïtienne préférant l’Europe et l’Amérique du Nord à cette partie aussi pauvre et corrompue (selon Transparency International) de l’île d’Hispaniola ou l’île de Saint-Domingue.
« Ils veulent l’unification de l’île pour exploiter les quelques ressources naturelles restantes: l’uranium, le pétrole et l’or« , a déclaré le général Taveras n’ayant toutefois aucune notion des richesses inexploitées du sous-sol haïtien surnommé autrefois la « Perle des Antilles ».
Ces activistes qui prônent un discours de « nationalistes« , pourraient grandement endommager les relations entre les deux pays, car selon eux, « le dominicain a une peur-bleue de sortir dans les rues parce que les haïtiens les dépassent, donc nous ne pouvons pas vivre dans un pays où l’étranger a plus de droit que nous autres en tant que dominicains, dans notre propre pays, c’est impossible« , a rétorqué pour sa part Many Solano fixant le rendez-vous de protestation au 27 février 2018, devant le palais législatif de Santo Domingo.