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Toujours le même scenario. La tête baissée, le visage recouvert, et mardi 2 janvier 2018, sous le regard vigilant d’une dizaine d’agents de FBI et de DEA qui ont spécialement fait le trajet jusqu’à Santo Domingo, 22 dominicains déportés des prisons américaines, en raison de crimes commis dans le passé et ou de violations flagrantes de lois américaines, ont atterri à l’Aéroport Las Americas, à bord d’un vol affrété par les autorités américaines.

En 2017, les américains ont déporté au total 2.062 dominicains contrairement au record établi en 2016 chiffrant à 3.298, le nombre de citoyens dominicains expulsés des Etats-Unis pour crimes

Santo Domingo. mercredi 3 janvier 2018 ((rezonodwes.com))–La République Dominicaine (RD) a reçu mardi ses tous premiers expulsés des Etats-Unis qui étaient escortés dans l’avion par 10 agents du Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) et du Bureau de Renforcement contre la Drogue (DEA: Drug Enforcement Administration).

Ces ex-condamnés, (20 hommes et 2 femmes) qui reviennent des prisons de New York, Boston, Miami, Los Angeles, San Antonio, Philadelphie; après avoir purgé leur sentence, à leur arrivée à Santo Domingo, ont été immédiatement placés sous la supervision directe des agents dominicains de l’immigration, des membres de la Direction Nationale et de Contrôle de Drogues (DNCD), de la  police nationale, de la Direction des renseignements du ministère des Forces Armées et du Corps Spécialisé en sécurité Aéroportuaire de l’aviation Civile (CESAC).

L’expulsion de ces 22 dominicains du territoire américain, pour trafic de drogue, meurtre, fraudes, faux en écriture, enlèvements, viols, incendie volontaire de maisons, entre autres actes criminels, était programmée pour novembre 2017, mais en raison des festivités de la Noël et des fêtes de fin d’année, les autorités américaines avaient sursis provisoirement à leur déportation.

Le groupe des 22, a été placé dans un autobus vers un centre de réfugiés pour migrants à Haina, de cet endroit, a appris Rezo Nòdwès, ils seront à nouveau interrogés, enregistrés et remis à leurs familles si toutefois ils ne sont pas en contravention avec la justice dominicaine.

Un privilège qu’à coup sûr, Guy Philippe ne pourrait pas jouir à son retour en Haïti vu que son nom se trouve toujours mêlé aux attaques meurtrières perpétrées contre le Commissariat des Cayes en mai 2016 dernier, selon un rapport officiel d’investigation établi par la PNH. Mais c’est Haïti, un pays frappé par la corruption institutionnalisée et qui sait si ses bons amis ne seront pas toujours aux commandes de la nation et que quelques des 50 juges corrompus, selon le président Jovenel Moise, ne dicteraient pas encore leur loi dans nos tribunaux ?