C’est le maire de Jacmel, Marky Kessa, qui a du mettre dans la confidence le journal Miami Herald, face au refus systématique du PM Jack Guy Lafontant de répondre à ses appels téléphoniques

Jacmel, 3 février 2018 ((rezonodwes.com)).- Dr. Jack Guy Lafontant, accusé d’être un évadé fiscal par des membres de l’opposition, serait devenu également l’un des maîtres de Port-au-Prince, à côté de Jovenel Moise et de Joseph Lambert usant d’artifices pour enterrer virtuellement le rapport Petro Caribe, alors que la Nation demande des comptes sur les $3 milliards détournés par des indexés Bellerive, Lamothe, Laleau et Jovenel Moise lui-même, selon la Commission-Beauplan.

Le président de la République Moise qui revient récemment d’un voyage au Vatican, ferait ressortir ses griffes en démontrant de façon non voilée son mécontentement contre la radiation de Sweet Micky au Carnaval de Jacmel, mais finalement, l’aurait imposé sur le parcours des défilés à Port-au-Prince.

Des haitiens, toutefois, espèrent que cette décision attribuée au Comité du Carnaval National, ne viendra pas donner raison à Donald Trump qualifiant Haïti de « pays de merde« , le plus pauvre et le plus corrompu de la Caraïbes.

Selon Miami Herald, citant les déclarations de Marky Kessa, la banque a déclaré au bureau de la mairie de Jacmel qu’un chèque de 109,340 $ ne peut être encaissé avant mardi. Pour la mairesse, cet inconvénient est survenu deux jours après l’annonce faite du bannissement de Michel Martelly des défilés du Carnaval de la métropole du Sud’Est, pour « immoralité« .

Marky Kessa qui accuse directement les autorités de Port-au-Prince de boycottage du Carnaval de Jacmel, poursuit Miami Herald, a affirmé avoir tenté en vain de joindre le Premier-Ministre par téléphone.

Rappelons  que le vendredi 2 février que c’était avec une joie énorme que le prêtre défroqué Limont Toussaint, ministre de la Culture, s’empressait d’annoncer sur tweeter la participation de Sweet Micky au carnaval de Port-au-Prince, une ville désormais synonyme de tas d’immondices de nos jours.

cba