Soup Joumou était interdit aux esclaves jusqu’à ce que le Père de la Patrie, Jean-Jacques Dessalines, déclare l’indépendance d’Haïti de ses colonisateurs, le 1er Janvier 1804 aux Gonaives. Les historiens disent que ce jour-là, les Héros de l’Indépendance et toute la population des Gonaives préparaient et consommaient avec joie leur soupe au Joumou (giraumont), une coutume qui perdure encore aujourd’hui, ce 1er janvier 2021, 217 ans plus tard.
Samedi 2 janvier 2020 – Jour des Aïeux, ((rezonodwes.com))–L’Etat d’Haïti au jour de la commémoration de l’An 217ème de l’Indépendance, a inscrit la « Soupe Joumou » au registre national du Patrimoine Culturel Immatériel, première étape vers son inscription dans le classement mondial de l’UNESCO.
Aussi connue sous le nom de Soupe de l’Indépendance, c’est un plat traditionnel desservi chaque 1er janvier dans presque toutes les familles haïtiennes, pour marquer la libération du pays du joug colonial français. Soup Joumou, c’est un plat du dimanche typique en Haïti et parmi les membres de la diaspora.
« La décision de l’Etat haitien renforce le dynamisme et la volonté des communautés haïtiennes de voir leurs connaissances et leurs expressions culturelles inscrites sur la Liste représentative du patrimoine culturel mondial », ont écrit le secrétaire permanent de la Commission nationale de coopération, Jean Coulanges, et le délégué d’Haïti auprès de l’UNESCO, Dominique Dupuy, dans un communiqué.
L’instance mondiale a salué « la synergie et la détermination affirmées par les acteurs haïtiens concernés et a réitéré son engagement à participer activement à la finalisation du dossier de candidature de la Soupe Joumou« .
La recette la plus traditionnelle de « Soup Joumou » comprend, en plus du giraumont, de la viande, du céleri, des carottes et des pâtes. Il peut être servi avec des pommes de terre ou des bananes, selon la région, et c’est un plat à partager, tant avec la famille qu’avec la collectivité.
Que c’est délicieux ! De l’eau coule déjà à la bouche. Bon appétit !