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Samedi 2 janvier 2020 ((rezonodwes.com))– Alors que dans tout le pays comme au sein de la diaspora, les Haitiens se préoccupaient de désemplir leurs bols de soupe, Apredye, comme une mouche prise au piège dans un bol de lait, se débattait, en ce premier jour de l’an et jour anniversaire de l’indépendance d’Haïti, pour faire comprendre qu’il allait avant la fin de son mandat distribuer l’électricité 24 h sur 24 dans tout le pays.

Il faudrait bien plus qu’un coup de bol pour réaliser une promesse sans cesse renouvelée et sans cesse repoussé au lendemain. Apredye a besoin d’une intervention divine. Apredye cherche un miracle pour combler le vide de ces derniers 35 jours de présidence légitimée par la constitution. A moins que certains opposants lui tendent la perche et lui servent de bouclier pour passer la date fatidique du 7 février 2021.

Apredye a pourtant promis de la nourriture à gogo à tous avec une agriculture mécanisée, moderne et florissante, mais n’a pas pu mettre un seul grain de riz dans le bol vide des Artibonitiens, après le décaissement de plusieurs millions de dollars pour une caravane de changement qui a changé le sort de ses amis et sponsors en leur mettant de l’argent plein les poches.

Et, les 1,2 million de familles attendent toujours les 3.000 gourdes Mon Cash promises depuis le début de la pandémie, il y a plus de neuf mois. L’enfant est donc toujours en passage…

Tout comme le téléphérique de la Citadelle, la Mairie la mieux équippée des Caraibes pour le Cap, l’Internet haut débit gratuit, les 4.000 kilomètres de route asphaltées, et patati et patata. Les opposants pourtant n’ont jamais cessé d’exprimer leur ras-le-bol de ces promesses enterrées dans les champs de bananes avant même leur formulation.

Pas de bol d’ailleurs pour Apredye. Le chef du régime Tet Kale II a été attrapé sur le vif par l’un de ses plus caustiques adversaires, André Michel, qui lui a mis plein le bol.

 »Un président qui promet Constitution, Élections et Électrification du pays à 36 Jours de la fin de son Mandat Constitutionnel est tout simplement un imposteur, un petit farceur », a tonné le co-leader du Secteur Démocratique et Populaire.

Apredy aurait mieux fait de se caler dans son fauteuil devant son bol de soupe de l’indépendance et siroter tout seul sa petite bouteille de jus melon qu’Agritrans n’a jamais pu produire.