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Cela fait huit mois depuis que le quartier populaire de Martissant est devenu très hostile à la circulation des véhicules et des individus.
Les gangs surarmés s’installent et dictent leurs lois, faisant quasiment tous les jours des victimes issues d’horizons divers.

Après le régime PHTK, la population de la presqu’île du Sud a avalé, il y a de cela 8 mois, une autre couleuvre: l’installation des gangs armés à l’entrée Sud de la capitale Haïtienne. Ces hommes armés ont fait sauter les derniers espoirs d’une population assoiffée d’un plan de sécurité.

Huit mois après, la tension, la peur ne retombent toujours pas. Face à la nonchalance des dirigeants, la population haïtienne ne sait pas à quelle sauce elle va être mangée. Ce qui est sûr et certain, la liste des victimes va s’allonger un peu plus. Inévitable.

À chaque nouveau gouvernement le même refrain: une mélopée de regrets pour les gens du Grand Sud qui ne savent pas quel saint prier pour traverser la frontière de Martissant, un véritable lieu de sépulture à ciel ouvert.

Ces derniers mois le nombre de cas d’assassinats, de détournements, de kidnappings a bondi à un rythme exponentiel dans la troisième circonscription de Port-au-Prince. Ariel Henry n’a pas l’étoffe d’un chef de gouvernement. Les discours vides de sens, insipides, creux ne peuvent pas colter le dilemne de l’insécurité grandissante.

Alors que la crise politique secoue le pays, les bandits continuent de graver leur nom sur des tables ensanglantées au sein de la population. Martissant, le miroir d’un État en totale défaillance.

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