L’ex premier ministre sous la présidence de Michel J. Martelly, Evans Paul, s’est exprimé sur la polémique opposant le premier ministre démissionnaire, Claude Joseph, et le PM nommé, Ariel Henry, dans la perspective de représenter l’État après l’assassinat du président, Jovenel Moïse. Le PM dit avoir honte du comportement de ces derniers tout en les invitant à un compromis aux fins de juguler la crise.
M. Paul se dit indigner de la piètre prestation des deux PM lors de leur rencontre avec les étrangers. Pour lui qui avoue été choqué, assimile cet agissement à un deuxième assassinat du chef de l’État.
Pour le leader du KID, en lieu et place de cette bataille insipide, il s’attendait plutot à une trève pour la consolidation de l’enquête et la planification des funérailles dignes du défunt. “Malheureusement, je ne vois pas cette préoccupation de chercher à comprendre comment le Président a été assassiné et quel hommage lui rendre”, critique l’ex PM qui avoue que la constitution est muette sur le contexte.
Fort de cela, il préconise une entente entre les deux principaux concernés. D’après K-PLIM, la stratégie ne doit pas être consolider le statut quo où de chasser tous ceux ayant travaillé avec Jovenel Moïse durant quatre ans et demi.
Quid l’enquête ?
De l’avis du PM, la réalisation de l’enquête est un exercice compliqué pour l’heure. Cependant, il invite la population à se garder des conclusions hâtives et de la spéculation. Se gardant d’influencer l’opinion, M. Paul a soutenu que la vérité se trouve entre ces deux hypothèses : il y a eu complicité et/ ou négligence. Toutefois, il dit être optimiste que l’enquête aboutira vu l’implication de la communauté internationale.
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