Deux des 17 personnes enlevées mi-octobre dans les périphéries de Port-au-Prince ont été remises en liberté ce dimanche ont confirmé les membres de leur église qui refusent de donner plus de détails sur leur identité, le montant exigé et autres. Les autres otages pourraient être incessamment relâchés selon plusieurs sources.
Une vague d’émotion a déferlé sur les réseaux sociaux mi-octobre après le rapt de 16 missionnaires américains et un canadien dans la commune de Croix-des-bouquets. Cet acte a été revendiqué par le groupe 400 Marozo exigeant par la suite une somme stratosphérique en échange de leur libération soit un million de dollar par personne.
Environ un mois plus tard, deux d’entre-eux ont recouvré leur liberté à annoncé l’assemblée Christian Aid ministries basée à Ohio dans un communiqué publié sur son site officiel ce dimanche 21 novembre 2021.
Refusant de donner des détails et des informations jugées sensibles susceptibles de compromettre la chance des autres otages, les membres de ladite assemblée ont exhorté toutes celles et tous ceux qui disposent de ces informations de les garder secrètes, tout au moins pour le moment.
“Nous ne pouvons pas fournir ou confirmer les noms des personnes libérées, les conditions de leur libération, leur origine ou leur emplacement actuel”, précise dimanche l’église, en demandant la discrétion à ceux ayant connaissance de ces détails.
Le doute subsiste
Le chef de gang du groupe 400 Marozo ”Lanmo San Jou” qui revendiquait cet enlèvement avait réclamé 17 millions de dollars americain en échange de leur libération. Les autorités américaines avaient mis toutes les options sur la table. Mais Lanmo San Jou n’a pas tremblé et rassure ses soldats. Un mois après deux otages sont libérés. Les États-unis ont-ils fléchi?
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