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Samedi 28 octobre 2017 ((rezonodwes.com))– Les jeux vidéo de compétition (e-sports ou sports électroniques) pourront bientôt se voir reconnaître comme un véritable sport olympique, ont laissé entendre les représentants du mouvement olympique, réunis samedi dans le cadre de leur 6e Sommet à Lausanne.

Tout en évoquant la croissance rapide des sports électroniques, les participants au sommet, dont plusieurs vice-présidents du CIO et présidents de fédérations internationales, dans un communiqué ont mentionné que les joueurs qui pratiquent ces sports se préparent et s’entraînent avec une intensité comparable à celle des athlètes d’autres sports plus traditionnels.

Ils ont demandé au Comité international olympique (CIO) d’engager un dialogue avec l’industrie du jeu et les joueurs afin d’approfondir ce sujet. Afin que les sports électroniques obtiennent une reconnaissance du CIO, « leur contenu ne doit pas enfreindre les valeurs olympiques », ont toutefois précisé les participants.

« Autre préalable pour une reconnaissance du CIO : l’existence d’une organisation qui garantirait la conformité aux règles et aux réglementations du Mouvement olympique (antidopage, paris, manipulation, etc.) », ont-ils ajouté.

La discipline est d’ailleurs en plein essor.  : le sport électronique sera une discipline à part entière aux Jeux asiatiques de 2022 en Chine, bien qu’on ne sache toujours pas quels jeux seront en compétition.

Le secteur génère un chiffre d’affaires qui devrait frôler le milliard de dollars d’ici 2018. De plus, à la mi-aout 2017, le dirigeant sportif français Tony Estanguet avait indiqué qu’il discutera avec les responsables des sports électroniques et du Comité international olympique au sujet de la possibilité d’ajouter cette discipline au programme des Jeux d’été de 2024.

Pourtant, il existe un paradoxe surprenant : si le sport électronique connaît un engouement grandissant dans le monde, sa popularité n’atteint étrangement pas des sommets au pays de Sony et Nintendo, un retard surprenant que le Japon tente de rattraper.

C`est surtout la Corée du Sud qui fournit actuellement le principal contingent de joueurs professionnels, et organise les principaux événements de la discipline communément surnommée “eSport”, les Japonais sont très loin du devant de la scène. Une incongruité au pays où sont pourtant nés les premiers jeux vidéo au début des années 1970 et où deux géants Sony et Nintendo dominent le marché des consoles.