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Combien de pays vont-ils devoir condamner le Coup d’Etat en gestation en Haïti, dimanche prochain, 7 février 2021 ? « Les États-Unis s’opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d’entrave à une transition démocratique en Birmanie et vont agir contre les responsables si ces mesures [les arrestations] ne sont pas abandonnées« .

Le coup d’État qui aurait été perpétré lundi en Birmanie par l’armée, qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants, a entraîné une pluie de condamnations à travers le monde, États-Unis en tête, souligne France 24.

Lundi 1er février 2021 ((rezonodwes.com))–Des États-Unis à Singapour, en passant par les Nations unies le coup d’État qui aurait été perpétré lundi 1er février en Birmanie, avec l’arrestation par l’armée de cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants, a entraîné de nombreuses condamnations de la part de pays et organes internationaux.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné « fermement » dans un communiqué l’arrestation par l’armée d’Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants politiques.

Avec « la déclaration du transfert de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires aux militaires« , « ces développements portent un coup dur aux réformes démocratiques en Birmanie », a-t-il ajouté.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a appelé l’armée birmane « à libérer tous les responsables du gouvernement, ainsi que les dirigeants de la société civile et à respecter la volonté du peuple de Birmanie, tel qu’exprimé lors des élections démocratiques du 8 novembre« .

« Les États-Unis s’opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d’entrave à une transition démocratique en Birmanie et vont agir contre les responsables si ces mesures [les arrestations] ne sont pas abandonnées« , a déclaré dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

« La France appelle au strict respect des résultats des élections du 8 novembre et se tient résolument aux côtés du peuple birman dans sa volonté de démocratie et de liberté exprimée dans les urnes« , a indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué précisant que « Paris a demandé la libération immédiate et sans condition d’Aung San Suu Kyi« .

Du côté de l’ancien empire colonial britannique, le Premier ministre, Boris Johnson, a condamné dans un tweet le coup d’État perpétré lundi en Birmanie par l’armée et a réclamé la libération des « dirigeants civils arrêtés ». « Je condamne le coup d’État en Birmanie et l’emprisonnement illégal de civils, dont Aung San Suu Kyi« , a écrit le dirigeant britannique. « Le vote de la population doit être respecté et les dirigeants civils doivent être libérés ».

La Chine, grand partenaire commercial de la Birmanie, a également réagi en appelant lundi les acteurs politiques en Birmanie à « régler leurs différends » dans un cadre légal et constitutionnel. « Nous espérons que toutes les parties prenantes en Birmanie vont régler leurs différends dans le cadre de la constitution et des lois afin de maintenir la stabilité politique et sociale« , a déclaré Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise.

« Nous suivons très attentivement et nous analysons la situation en Birmanie », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il « est trop tôt pour en donner une évaluation« .

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a « fermement » condamné dans un tweet le coup d’Etat et réclamé la libération de « tous ceux qui ont été illégalement détenus ». « Je condamne fermement le coup d’État en Birmanie et appelle les militaires à libérer tous ceux qui ont été illégalement détenus lors de raids à travers le pays. Le résultat des élections doit être respecté et le processus démocratique doit être rétabli« , a-t-il écrit.