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Haïti a organisé ses dernières élections en 2016 et se retrouve aujourd’hui avec seulement 11 élus dont 10 ne sont d’aucune utilité à la Nation depuis le 13 janvier…

Jovenel Moise sert deux maîtres à la fois : la Caricom et l’OEA. Et ce jeu-là est très dangereux et ne conduit nullement au bonheur du peuple haitien autre que la satisfaction des petits intérêts mesquins de son clan, principal dilapidateur des fonds de Petro Caribe, selon le rapport officiel de la Cour des Comptes…

Caricom apprécie Cuba et celui-ci admire bien le Venezuela de Maduro tandis que Jovenel Moise, à travers Caricom, dit supporter toute bonne action en faveur de Cuba, parallèlement à l’OEA, il aide à enfoncer le poignard dans le dos du Venezuela, un frère siamois de Cuba !

Jeudi 10 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–L’Organisation des États américains (OEA) a approuvé mercredi une résolution visant à ne pas tenir compte des élections législatives tenues dimanche dernier au Venezuela.

La Bolivie dont le gouvernement de l’ancien président Morales a été renversé en 2019 par un coup d’Etat mis sous le compte de l’OEA; et le Mexique ont catégoriquement rejeté la déclaration de mercredi de l’organisation hémisphérique. Toutefois, l’Argentine et quatre autres pays se sont abstenus de se prononcer contre les législatives vénézuéliennes.

L’Haïti du président Jovenel Moise qui ne rate depuis janvier 2019, jamais l’occasion de renforcer le poignard dans le dos de Nicolas Maduro afin de protéger ses arrières, est l’un des signataires de la déclaration, qui est considérée comme une nouvelle stratégie des Etats-Unis, selon Caracas, pour rouvrir le chapitre « clos » de Juan Guaido.

Il est important de souligner que le régime de Jovenel Moise qui s’arroge le droit d’intervenir dans les affaires internes d’une autre nation souveraine, est dénoncé à Port-au-Prince de corruption, de crimes, d’assassinat du bâtonnier Dorval, de l’emprisonnement d’opposants, des massacres La Saline, Bel’Air et en plus, aucune compétition électorale pour palier au problème du déraillement total de l’ordre démocratique, n’a été organisée ni en 2018, ni en 2019, voire en 2020. La démocratie haïtienne est à la merci de décrets illégaux et inconstitutionnels sur toute la ligne.