Plusieurs milliers d’ouvriers de la sous-traitance ont parcouru diverses rues de la capitale, mercredi, pour exiger un ajustement salarial après trois ans . Ils exigent 1500 gourdes comme salaire minimum.
À l’appel de plusieurs responsables des organisations syndicales du secteur textile, plusieurs milliers de personnes en grande majorité des ouvriers du secteur de la sous-traitance ont manifesté dans les rues de la capitale ce mercredi 16 février 2022 pour exiger un salaire minimum de 1500 gourdes pour une journée de travail de 8 heures.
Des agents des forces de l’ordre ont, pour cette troisième sortie, font usage démesuré des salves de gaz lacrymogènes au niveau de Delmas 30 pour tenter de disperser une foule déterminée à sa cause. Des actes de violation des droits des ouvriers ont été clairement identifiés.
En ce sens, le Collectif Défenseurs Plus a dénoncé le comportement de certains agents de la Police nationale d’Haïti et a profité du même coup de l’occasion pour lancer un appel au respect des droits des ouvriers du secteur de la sous-traitance qui réclament 1500 gourdes comme salaire minimum pour une journée de travail de 8 heures.
Le ministre des affaires sociales et du travail a lancé un appel au calme puisque les recommandations du Conseil Supérieur des salaires ( CSS) a déjà acheminé ses recommandations à l’endroit des autorités compétentes pour les suites nécessaires.
Entre-temps, les protestataires ont annoncé une quatrième journée de mobilisation, menaçant de durcir le ton si rien n’est fait dans les heures qui suivent.
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