Après Washington Times, c’est au tour de Valeurs, un journal français d’extrême-droite faisant toujours l’apologie du xénophobe Jean Mary LePen de reproduire, grâce aux frais de la princesse en haillons, les diatribes de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise traqué comme un animal blessé. Par ces diatribes et mensonges sans élégance, dans tout le sens propre du terme, le président haitien, en fin de mandat constitutionnel, n’a fait que confirmer les impressions que la majorité des haitiens ont de lui :
C’est un fou furieux contraint à l’abandon de la présidence du pays sans aucune possibilité de prolongation de mandat, l’article 134-2 de la Constitution y référant, à moins qu’il ordonne à ses gorilles – Léon Charles, Dimitri, Barbecue… – de provoquer un bain de sang, avant le 7 février 2021 pour faciliter la fomentation du Coup d’Etat. Là encore, il ne ferait qu’hypothéquer son jeune avenir.
Dimanche 20 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–La diplomatie haïtienne d’une propagande éhontée en branle avec Claude Joseph et son subalterne Bocchit Edmond prend toute la dimension de sa laideur et de la grande magnanimité de l’art de savoir bien mentir et de l’orientation de l’opinion internationale pour essayer de sauver le soldat Jomo, qui, à l’instar de la Cigale,
ayant chanté.
Tout l’Été,
Se trouva fort dépourvue.
Quand la bise fut venue« .
Accusé dans le passé de détournement de fonds en provenance des caisses d’un consulat haitien aux Etats-Unis, suite aux nombreuses émissions de passeport, l’ambassadeur de facto à Washington est l’actuel majorjon de la compagnie d’embauchage des experts en propaganda, capables de vendre une image « améliorée » – non vendable – du président d’Haïti, Jovenel Moise, un usurpateur de titre. Après avoir dépensé une forte somme dont le montant total n’est pas estimé pour côtoyer des experts pouvant ensuite côtoyer des membres de l’administration Biden – à venir -, des journaux à grand tirage ouvrent leur colonne au président Jovenel Moise pour des pages publicitaires. La publicité est toujours difficile à évaluer puisqu’elle est subjective.
Sous un titre ronflant « Jovenel Moïse, président d’Haïti : “Des élections libres et équitables pour renforcer la démocratie”, tout haitien qui se respecte et point n’est besoin d’une appartenance politique, sait très bien que cette publication au départ est fondée sur un sale mensonge. Les élections sont biaisées à la base avec le recrutement de 9 mercenaires par le pouvoir et d’autant plus, l’apprenti-dictateur l’a annoncé lui-même que personne ne pourra lui ravir la victoire électorale et « kèlke swa lè eleksyon yo fèt« .
« Haïti se prépare à organiser un référendum constitutionnel dont le résultat façonnera l’avenir de mon pays pour des générations« , a déclaré Jovenel Moise à Valeurs rapportant « livrer en exclusivité la vision » du chef de l’Etat haitien, alors que celui-ci a mené campagne pour la fructification des bananerais et son exportation vers les marchés de l’Europe, qui était au départ sa seule vraie « vision« , pardon, un faux slogan. Jovenel Moise ne voit pas plus loin que le bout de son gros nez. Sa seule vision est la paupérisation d’Haïti par la corruption, l’impunité, la distribution de pots-de-vins et la fédération des gangs qui assassinent, rançonnent, établissent une peur-bleue pour assurer la pérennisation du régime PHTK pour le plus grand malheur des pauvres nègres, fils et filles des descendants d’esclaves.
L’apprenti-dictateur pour justifier ses décrets en folie et injustifiés, à la fois illégaux et inconstitutionnels, sachant bien que la Constitution ne lui accorde aucun droit de légiférer, à travers cet entretien « exclusif », à Valeurs, un journal d’extrême-droite, a voulu rendre responsable ses alliés au parlement pour les élections non tenues depuis son arrivée au pouvoir quelques 4 mois après les présidentielles de 2016, année du début de son mandat constitutionnel – 7 février 2016, selon l’article 134-2 de la Constitution -. Ces alliés Gary Bodeau et Dr. Carl Murat Cantave, notons-le, ont joué un grand rôle à côté de l’ »Ingénieur » Jovenel Moise dans l’institutionnalisation de la corruption et de l’impunité en Haïti avec une forte distribution de pots-de-vin pour la ratification du premier-ministre nommé Fritz William Michel.
« Les faits parlent d’eux-mêmes. En janvier 2020, pour la cinquième fois depuis la Constitution de 1987, le Parlement avait encore une fois échoué à adopter une loi pour organiser des élections avant l’expiration de son mandat« , a rappelé Jovenel Moise se foutant carrément des dispositions touchant manifestement à la probité intellectuelle, car le président avait la majorité dans les deux Chambres. Sil te vle, li tap ka fè tout sa ki bon pou peyi-a, quel fieffé menteur et corrupteur corrompu ! D’ailleurs, à noter que c’est cette majorité présidentielle qui a emmené le président de la Chambre des Députés, Gary Bodeau, à mettre fin à la mise en accusation du président pour violation répétée de la Constitution. Qui ne se souvient pas encore de la rapidité avec laquelle Gary Bodeau et sa bande avaient illégalement ratifié Fritz William Michel sans l’énoncé de sa politique générale ? Etrangement, le président se déchargeant de toute responsabilité, accuse ses anciens alliés n’ayant jamais raté l’occasion de bénir ses dérives, ses budgets parlent aussi d’eux-mêmes.
Faux prétexte. « Il a donc fallu, selon les dispositions de la Constitution haïtienne et en l’absence du Parlement, activer le mécanisme de la prise de décision par décrets afin d’assurer la continuité de l’État jusqu’à ce que de nouvelles élections puissent être organisées » a tenté de justifier l’apprenti-dictateur n’ayant aucun droit de légiférer. Seuls les lâches et les sous-hommes refusent d’admettre leur échec et Jovenel Moise s’ajoute à cette liste. Un nom que l’histoire doit jeter dans les poubelles pour avoir causé tant de souffrance à ce peuple misérable.
Un grand danger plane sur le pays. Si Jovenel Moise arriverait à passer le cap du 7 février 2021, en acceptant qu’il fomente un Coup d’Etat sur la Constitution, il faut dire adieu pour très longtemps à toute aspiration à l’établissement d’un état de droit en Haïti. “Des élections libres et équitables pour renforcer la démocratie”, c’est archi-faux, il n’y a aucun organisme électoral inclusif encore constitué à cet effet et les élections législatives jamais tenues jusqu’à ce jour avaient été voulues car des décrets du genre de Code pénal immoral, CEP-Dermalog, changement de Constitution (déjà écrite), reconstitution du corps des Tonton makout à travers A.N.I [VSN2.0]… sont des conditions sine qua non par où devrait passer l’imposition de la dictature en Haïti.
L’ex-député et diplômé de l’Inaghei Gary Bodeau et l’ex-sénateur et médecin Carl Murat Cantave ont été très utiles à l’ »Ingénieur » Jovenel Moise et même trop pour que le parlement, sous leur obédience, ne soit pas parvenu à l’adoption d’une loi pour l’organisation d’élections avant le 13 janvier 2020, alors qu’il suffirait que le président leur en sollicite le bénéfice de l’urgence et d’une formelle obligation. Jovenel Moise a tout simplement menti tout comme il continue de faire sans gêne aucune, mais avec violence et animosité, sa politique de propagande d’établissement du courant électrique 24/24 partout à travers le pays où les trois quarts de la population vivent dans le chômage et la misère accrue.
La valeur ajoutée d’un homme se réside dans sa capacité à admettre ses échecs et son incapacité à délivrer une marchandise, c’est inacceptable de s’octroyer un ticket de déculpabilisation pour continuer comme si de rien n’était.
Cliquer ici pour lire l’intégralité de la publicité – insipide et mensongère – de Jovenel Moise à Valeurs Actuelles.