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Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, se dit préoccuper par le pourrissement de la situation sécuritaire en Haiti. L’ONU par ailleurs, appelle les États membres à supporter la mission multinationale tout en invitant les acteurs politiques à trouver un accord large et inclusif en vue d’une solution durable à la crise multidimensionnelle qui gangrène le pays.

La mission onusienne d’appui à la sécurité en Haïti continue de se faire attendre. Dans l’intervalle, la situation a empiré dans le pays. Plus de zones sont tombées sous le contrôle des gangs armés sans compter la multiplication des actes de violence de toutes sortes. Dans ce contexte, l’ONU se met encore à déplorer sans agir en conséquence. La mission multinationale prend du temps tout comme la liste et les sanctions ceux qui contribuent à cette situation d’insécurité sans précédent.

Le Secrétaire de l’ONU dans son rapport évoque environ 5000 morts et plus de 2500 cas d’enlèvements pour l’année 2023 en Haïti. Il se dit consterner face à l’ampleur que prend le niveau de violence des gangs armés sur le territoire Haïtien. Fort de ce constat, il invite les États membres, en particulier, ceux de la région d’apporter leur contribution généreuse à la mission d’appui. À ce propos, il souligne que le fonds d’affection spécial recommandé par les États membres est effectif depuis le mois de décembre dernier.

Plus loin, le SG précise que l’ONU continue de collaborer étroitement avec tous les États qui sont intéressés à maximiser leurs efforts en vue d’aider les institutions haïtiennes à l’amélioration des conditions sécuritaires. M. Guterres, confirme également préoccupé par rapport à l’affaiblissement spectaculaire de l’effectif policier en Haïti. Il exhorte par ailleurs, les acteurs haïtiens à se réunir afin de forger un consensus autour d’une solution durable et inclusive de la crise favorable à la tenue d’élections crédibles, participatives et inclusives en vue de la restauration des institutions démocratiques du pays quand les conditions sécuritaires le permettra.

Le numéro un de l’ONU le dit sans langue de bois que l’ampleur de cette crise multidimensionnelle qui sévit dans le pays depuis un bon bout de temps sape les fonctionnements des institutions et aussi le tissu social Haïtien.

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