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Les résultats de la présidentielle de Honduras sont officiellement connus. Juan Pablo Hernandez, président sortant, en route pour un second mandat. Une candidature jugée inconstitutionnelle par des membres de l’opposition.

L’OEA, tout comme dans le cas d’Haïti avec Michel Martelly et Mirlande Manigat en mai 2011, a souligné la « transparence » de ce processus électoral entaché, selon l’opposition, de fraudes et d’irrégularités

Tegucigalpa, 19 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).- La Cour électorale suprême du Honduras a déclaré dimanche que le président sortant Juan Orlando Hernandez avait remporté les élections du 26 novembre pour un second mandat, après avoir battu son adversaire Salvador Nasralla de l’Alliance de l’opposition.

M. Hernandez, candidat du Parti national (au pouvoir), a obtenu 42,95% des voix, contre 41,42% pour M. Nasralla, a précisé David Matamoros, président de la Cour électorale suprême, dans une déclaration officielle.

L’élection de Hernandez a abouti à une série de manifestations très violentes dans la capitale hondurienne, du fait que des personnes hostiles au renouvellement de son mandat, eurent prétendu que sa candidature était au départ « anticonstitutionnelle« .

M. Nasralla, qui a accusé M. Hernandez de fraude électorale, a également déclaré sa victoire aux élections donnant ainsi deux gagnants pour un seul siège présidentiel.

« L’accompagnement des observateurs de l’Organisation des Etats américains (OEA) et de l’Union européenne a été crucial pour assurer la transparence du processus« , souligne la Cour Electorale dans sa même déclaration lue à la télévision.

Signalons que la famille du nouveau président élu est endeuillée par la disparition subite de sa sœur Hilda Hernandez, samedi dernier dans un accident d’hélicoptère. La mort de Mme Hernandez qui occupait le poste de ministre de la Communication dans le gouvernement dirigé par son frère aîné, est survenue 24 heures avant la déclaration officielle du Collège électoral annonçant la victoire de Juan Orlando Hernandez, pour un second mandat à la tête de Honduras.

Par ailleurs, en Haïti, quelque temps après la proclamation des résultats de la présidentielle de 2011, donnant Michel Martelly le vainqueur des urnes, Pierre-Louis Opont, président du CEP, eut à déclarer que les résultats publiés en 2011, étaient différents des chiffres qu’il avait en main.

Mais comme c’est Haïti…! Pauvreté, crasse, mensonges et corruption cohabitent pour le plus grand malheur de ce peuple indulgent qui rit et danse quand il devrait se mettre à pleurer et questionner sur son destin que 2017, à l’approche de sa fin, n’a rien annoncé en perspective pour 2018.