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De nos jours on s’intéresse de plus en plus à un phénomène dévastateur qui est l’harcèlement scolaire. C’est un détracteur sociétal puissant et chaque parent devait s’assurer que son enfant n’y fait pas l’objet.

“Je croyais que mes enfants étaient heureux jusqu’à ce que je découvre que mon fils de 9 ans était harcelé à l’école et qu’il souffrait énormément”, témoigne Mireille une mère de 35 ans.

On parle de harcèlement à l’école lorsqu’un enfant est régulièrement insulté, frappé, bousculé, intimidé, menacé. Un seul élève peut être responsable du harcèlement, mais parfois, c’est tout un groupe. Dans tous les cas, les conséquences sur l’enfant peuvent être graves. Ces enfants sont souvent incapables de se défendre. Ils s’isolent et peuvent même être en échec scolaire.

En réalité, on accorde pas d’importance à ce phénomène jusqu’à ce qu’on découvre qu’il loge chez soi, si un jour on le découvre. S’il ne s’agit pas de remettre en question cette forme d’éducation qu’on retrouve dans certaine culture, comme en Haïti par exemple, où le “baton fait partie des punitions pour bien élever un enfant, il est par contre un devoir d’attirer l’attention des parents sur le fait que cette forme de punition crée une peur chez l’enfant qui le rend vulnérable face à certaines pratiques abusives de la société qui répercutent sur son avenir. En Haïti, on a souvent tendance à réprimander un enfant et même le taper s’il a été frappé par un camarade sans réagir. Ce qu’il faut comprendre, est que l’harcèlement scolaire, sous peu importe la forme que se soit, physique, psychologique, virtuel, social ou sexuel a un effet néfaste sur celui qui le subit et le fait, en plus, de ne pas pouvoir en parler par peur d’être puni, est un catalyseur beaucoup plus dangereux de la souffrance de l’enfant.

“Pourquoi tu ne m’as jamais dit qu’on te frappait à l’école ? parce que je ne voulais pas que tu me punisse”, tel a été la réponse d’un enfant de 7 ans à sa mère quand elle a enfin découvert que son fils se faisait tabasser à l’école et ceci depuis 2 ans.

Selon l’Unicef et l’Observatoire international de la violence à l’école, 12 % des écoliers de CE2, CM1 et CM2 sont victimes de harcèlement, dont 3 % de harcèlement sévère. Au collège, 10 % des enfants sont victimes de harcèlement, dont 7 % de harcèlement sévère. Au lycée, les chiffres diminuent nettement puisque seulement 3,4 % des élèves sont victimes de harcèlement. Il est à noter que le harcèlement sur Internet, également appelé cyber-harcèlement, touche 4,5 % des collégiens.

Les conséquences du harcèlement à l’école sont à surveiller de près. En général se sont les enfants plus petits, plus timides et surtout des enfants qui ne peuvent pas se défendre qui y font les frais. Il peut engendrer des difficultés scolaires, il a aussi un impact négatif sur la santé, l’enfant peut souffrir de dépression, d’angoisse, de troubles du sommeil ou du métabolisme et même des troubles du comportement.

Si on est obligé de taper pour corriger, on est tout aussi obligé de s’assurer que l’enfant sache qu’on est pour lui un rempart, un protecteur, un défenseur à qui il peut se confier en tout temps et surtout sans risque d’être à nouveau opprimé ou puni.

Tout comme tout type de violence, il est inadmissible de chercher la cause dans le comportement de la victime. “Ou telman mòlòlò se sak fè lòt yo ap pede bimenw lan”. Chacun à sa façon d’être, c’est d’ailleurs ce qui donne un sens à la vie, cela ne peut en aucun cas être une excuse pour être harcelé.

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