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Dans un rapport rendu public par le réseau national de défense des droits humains (RNDDH), l’évasion à la prison civile de la Croix-des-Bouquets a eté minutieusement planifiée et visait la libération du chef de gang, Anel Joseph. Le RNDDH appelle à l’ouverture d’une enquête sur les agents de la DAP pour fixer leur responsabilité dans cette affaire.

Le RNDDH est convaincu que l’évasion spectaculaire survenue à la prison civile de la Croix-des-Bouquets, le 25 février dernier, est le résultat d’une minutieuse planification pour libérer le puissant chef de gang du village de Dieu Anel Joseph. Selon l’organisme des droits humains, les agents de la DAP sont impliqués jusqu’au coup tout en signalant des failles importantes paraissant suspectes dans cette affaire.

Entre autres circonstances parraissant louches, le RNDDH, fait état de la présence d’un camion de SANCO dans les parages. Il souligne aussi l’absence répétée des agents dans leur poste et la diminution de sécurité dans les barrières (au lieu de trois cadenas, certaines barrières n’en avaient qu’un, d’autres zéro). L’organisme des droits humains est prêt à mettre sa main dans le feu pour soutenir sa thèse que cette mutinerie ne serait possible sans la complicité des responsables de ce centre carcéral. En conséquence, il exige qu’une enquête soit diligentée afin de fixer le degré de complicité des gardiens de la prison dans cette évasion douteuse.

Quid des chiffres ?

Contrairement aux autorités de l’État, le réseau fait état de 346 détenus en cavale parmi eux des gens extrêment dangereux. Il fait état de 32 morts dont 28 le jour même et quatre le lendemain y compris le concerné Anel Joseph et trois autres ayant rendu leur âme à l’hopital de l’université d’État d’Haïti (HUEH). Parmi ces 32 bléssés mortels se figurent 31 detenus et le responsable de la prison. 21 d’entre eux ont été traqués et exécutés sommairement par les unités spécialisées de la PNH dans les rues de la Croix-des-Bouquets. L’organisme des droits humains signale aussi 18 cas de blessures dont trois responsables du centre carcéral. Le rapport conclut finalement que tous les tués constatés dans les rues étaint des detenus contrairement à ce qu’avait soutenu l’exécutif qui parlait de civils tués par les détenus fugitifs.

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