Cela devrait faire rêver les haïtiens écoutant le président Jovenel Moise parler à longueur de journée de la lutte contre la corruption, alors que ses alliés au Parlement (PHTK-AAA-KID-Consortium…) n’arrivent même pas à statuer mardi soir, sur un rapport officiel de la « corruption institutionnalisée du siècle » en vue de traduire devant la justice toutes les personnes indexées. En outre, sous le ciel de l’Equateur, c’est le début mercredi du procès de l’ancien vice-président Jorge Glas, pour crime présumé « de blanchiment d’argent en provenance de pots-de-vin » d’une firme de construction brésilienne
Quito, mercredi 15 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Les haïtiens auront longtemps à marcher dans le désert avec une lampe allumée en plein soleil du midi, comme Diogène, à la recherche de celui ou celle qui viendra rendre tous les dirigeants passés et actuels justiciables de leur crime et politique financiers commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Emprisonné depuis le 2 octobre dernier, Jorge Glas, ex-ministre et ancien vice-président de l’Equateur, est officiellement inculpé mardi, de crime illicite et d’association aux versements de pots-de-vin dans le cadre de l’Affaire-Odebrecht, a indiqué le procureur général de l’Equateur, sur son compte Twitter, qui, par ailleurs, a révélé que 12 autres accusés ont été également informés de leur statut de prisonniers pour corruption et de détournement de fond.
Le procureur a également annoncé avoir formellement demandé la semaine dernière, dans une lettre adressée au juge de la Cour Nationale, d’ordonner mercredi l’ouverture d’un procès contre Glas et douze autres accusés, dont l’ oncle du vice-président et l’ancien contrôleur Carlos Pólit, actuellement en fuite, pour, a-t-il poursuivi, avoir prétendument commis le même crime.
L’Equateur qui revient sur le passé du vice-président Jorge Glas, remonte à la trace de 5 grands travaux d’infrastructures confiés à l’entreprise de construction brésilienne par le gouvernement Rafael Correa (2007-2017).
Dans ce contexte, Glas, en tant que chef des secteurs stratégiques entre 2010 et 2016, aurait bénéficié de 13,5 millions de dollars de pots-de-vin versés entre 2012 et 2016, selon le journal équatorien en ligne El Diario Expreso, bien que le vice-président ait toujours nié toute participation.