Dans une correspondance adressée au président du conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Me René Silvestre, l’organisation citoyenne pour une nouvelle Haïti (OCNH) réclame une enquête sur la lenteur de l’instruction du juge, Matthieu Chanlatte, dans l’affaire du contrat des cartes d’identification nationale décroché par la firme allemande Dermalog.
Le Juge Chanlatte traîne les pieds. L’instruction n’a pas progressé depuis le 10 juin 2020 où une plainte a été déposée au tribunal de première instance (TPI) de Port-au-Prince par l’OCNH contre les personnalités qui ont associées l’État haïtien à ce montage financier. Près d’un an après, cette structure en question se voit dans l’obligation de faire recours au CSPJ dans l’objectif de voir le dossier évolué.
À travers cette correspondance, le coordonateur de l’OCNH, Camille Occius, n’effectue pas mille demandes au président de l’instance suprême de la justice haïtienne. Il a juste recommandé l’ouverture d’une enquête en toute urgence en vue de déterminer les motifs qui sont à la base de l’attitude laxiste du juge et d’adopter les mesures disciplinaires appropriées.
M. Occius, s’appuyant sur l’avis défavorable de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) mais aussi sur le rapport préliminaire de la commission éthique et anti-corruption du Sénat de la République pour se conforter davantage dans son doute selon lequel le contrat a été passé derrière la loi. Par conséquent, il a soumis méticuleusement sa demande au CSPJ dans l’attente d’une suite positive à sa requête.
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