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L’Executif ferait mieux de trouver d’autres institutions pour statuer sur le décret portant formation et fonctionnement de l’Agence nationale d’intelligence aux fins de modification. Selon le président de la Fondation  »Je Klere », l’OPC n’est pas habilité à se positionner sur ce cadre autant décrié

Samedi 19 décembre 2020 ((rezonodwes.com))– Le responsable de la Fondation »Je Klere », intervenait, ce samedi 19 décembre, sur les ondes de radio Kiskeya, sur la possibilité que l’Office de la Protection du citoyen émette ses considérations sur le décret controversé portant création et fonctionnement de l’ANI.

Selon les analyses du responsable de la FJKL, l’organe dirigé par Me Renan Hedouville, au regard de la Constitution et de ses règlements intérieurs, est habilité à surveiller l’application des lois et conventions.

 »En aucun cas, l’OPC ne serait se transformer en caisse de résonance du pouvoir pour s’engager dans un processus de modification de décret », a analysé Me  Samuel Madistin. 
La mission de l’OPC clairement définie dans la Constitution ne serait être détournée à des fins sectaristes, soutient le militant des droits humains.

Dans l’intervalle, une correspondance officielle de l’Exécutif sollicitant les bons offices de l’OPC pour modifier le décret instituant l’ANI a été confirmée par le Protecteur Renan Hedouville, nommé à ce poste par Jovenel Moise.

Celui-ci, refusant de commenter la demande, a admis que l’OPC prend acte de la démarche et a entendu réagir incessamment.

Dans les couloirs du Palais national, des sources dignes de foi révèlent que le pouvoir s’apprête à lancer l’ANI – nan mounda Aysyenn yo -, malgré les réticences exprimées, dans le but de répondre au phénomène de l’insécurité grandissante et renforcer l’intelligence nationale.

Hervé Noël

vevenoel@gmail.com