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Un rapport accablant suggérant de lourdes peines d’emprisonnement. Voilà Madame. qui crie à l`outrage. et joue la vierge effarouchée.

par Kathleen Desravines

Vendredi 17 novembre 2017 ((rezonodwes.com))–La réaction de l’ancienne ministre du tourisme est à la mesure de l’impunité dont jouissent ses pairs et ses semblables dans le pays.

En lisant. la lettre de l’ex ministre du Tourisme au Président du Sénat, on a peine à choisir entre les mots inconscience, arrogance ,naïveté, ou simple incompétence, pour décrire l’attitude de l’ex officielle « tet kale.  Madame l’ex ministre semble en effet croire et estimer que la Commission parlementaire, auteur du rapport de 569 pages l’indexant pour corruption, avait plutôt pour tâche de la défendre, en se mettant en quête de documents administratifs justifiant une quelconque bonne gestion de sa part. Rien que pour ses beau yeux!

Or il s’agissait avant tout pour la Commission de prouver qu’ il y a eu à la base même de la gestion du fonds « Petrocatibe »des manquements aux normes administratives ayant débouché sur la disparition de centaines de millions de dollars de ce programme de coopération : une opportunité unique et précieuse pour le pays. Dans le cas de Madame, les manquements aux normes étaient pléthore, si l’on se réfère au chapitre du rapport consacré à son ministère.

On n’aboutit qu’à la conclusion que l’ex ministre a complètement fait fi des principes élémentaires d’administration au cours de son passage à la tête du Ministère du TOURISME.

La lettre publique d’indignation de l’ex ministre du. tourisme ne fait qu`aggraver son cas et l’enfoncer davantage dans les accusations de vol et de détournement de fonds portées contre elle. Madame dans son arrogance faite d’inexpériences, croit à tort que la Commission Parlementaire devrait chercher les preuves et les documents devant l’innocenter, voire l’exonérer.

Une conception assez drôle de Stephanie Villedrouin Balmir dans sa défense perpétuelle avec la Cour des Comptes comme parade. La CSCCA ne semble disposer d’aucune pièce justificative de sa gestion au sein du ministère.  A lire Balmir, le ministère du Tourisme se confondait avec la cour des. comptes. Naïveté, incompétence ou arrogance?

Toute la défense de Balmir s’articule autour de la Cour des Comptes; Or le rapport législatif tourne autour de la gestion personnelle, individuelle, faite par chaque ministre dans le cadre. de l`Administration du fonds Petrocaribe.

La Cour des Comptes ne peut que donner une fenêtre générale de la gestion de fonds au niveau de l`Administration publique, mais chaque entité étatique a la responsabilité de gérer les ressources allouées en fonction des besoins de l’institution, avec preuves et documents à l’appui de manière transparente.

Des chèques émis et annulés et que la Commission compterait pour deux versements à un même projet, point sur lequel s’insurge l’ex ministre :
il appartient à l’Administration du MT de fournir les pièces justificatives de non encaissement du chèque émis, ensuite de son annulation, non à la Commission d’en juger ou d’en déduire.

D’autres documents auraient dû être soumis à la Commission, relative à l’émission d’un autre chèque. A partir des faiblesses du rapport Beauplan que n’ont cessé de se plaindre les « tet kale », on se rend compte qu’ils s’attendaient à ce que la COMMISSION parte à la recherche, voire à la pêche de documents tout simplement inexistants.

Kathleen Desravines