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la police sécurisant une manifestation récente des gangs de G9 pro-pouvoir.

Le professeur Rosny Desroches entre en scène pour venir prouver une énième fois qu’Haïti est une République Bananière et que sur le territoire de ce singulier petit pays, les choses se font autrement, c’est la débâcle, – se debanday – se b*** – des primes aux corrupteurs corrompus – et que l’application stricte de la Constitution est pour les pays civilisés et habités par des Hommes et non des descendants d’anciens esclaves et de domestiques des temps modernes au cerveau enchaîné

minute de réflexion

Mardi 26 janvier 2021 ((rezonodwes.com))–Evitant en tout premier lieu de culpabiliser l’apprenti-dictateur Jovenel Moise pour les devoirs non accomplis et la violation flagrante de la Constitution, avec toutes les conséquences qui en découlent, tel un massacre imminent de la population civile par la police et les gangs armé fédérés G9, le professeur Rosny Desroches, une fois de plus, s’est retrouvé de l’autre côté de l’histoire.

La lutte politique actuelle entre le gouvernement et l’opposition en Haïti sur la durée du mandat constitutionnel pourrait conduire à une guerre civile, a averti M. Desroches sans pour autant évoquer l’article 134-2 de la Constitution fixant la fin de mandat du président Jovenel Moise, au 7 février 2021 à 23:59.

Rosny Desroches, en mission spéciale, a exhorté « tous les acteurs politiques à parvenir à un accord permettant », selon lui, « l’équilibre, afin d’éviter une guerre civile dont les conséquences seraient désastreuses pour la nation« . Ce dialogue de sourd qu’il a prôné, vraisemblablement, ne connaîtra aucun aboutissement favorable au pays car Jovenel Moise est plus décidé à faire un Coup d’Etat le 7 février 2021, quitte à faire exécuter et assassiner des centaines de ses compatriotes, pour s’imposer au Palais national, en attendant l’organisation d’élections frauduleuses, avec son CEP-Dermalog.

Faisant fi de la Constitution, notamment le décret électoral de 2015 et l’article 134-2 de la Constitution, Desroches se fait le porte-parole de PHTK. « Nous devons créer un climat propice au dialogue. Seul un compromis peut conduire à la résorption de la crise sociopolitique et économique« , a-t-il insisté sans appeler Jovenel Moise à respecter pour une fois la Constitution sur laquelle il a prêté serment.

« Le mal ne doit pas être combattu avec le mal« , s’est borné à souligner Rosny Desroches oubliant que de telle déclaration tient seulement dans Banana Republic où la loi du plus fort est toujours la meilleure.

Pour le directeur exécutif de l’Initiative de la société civile, qui ne serait pas au courant du déflilé des gangs G9, le week-end dernier, sous protection de la PNH, « une nouvelle vague de violence n’est pas la meilleure solution en raison de son impact sur la vie socio-économique« . M. Desroches ne serait pas non plus informé que des changements sont effectués dans le cabinet du PM de facto Joseph Jouthe sous recommandation expresse de G9 an fami et allié du pouvoir PHTK.

Rosny Desroches, pour finir, a rappelé que « les mouvements d’insurrection de 2019 ont fait souffrir la population« , mais les actes de kidnapping, les nombreux assassinats perpétrés en 2020, ne seraient rien à coté de tout cela, s’est-il gardé de laisser sa bouche révéler.

N’étant pas sans savoir que le régime de Jovenel Moise est accusé d’être le champion de la corruption institutionnalisée, le défenseur patenté de l’AprèDye, qui n’est jamais revenu sur la dilapidation des $4.3 milliards de petro Caribe, et tout le bienfait qu’une telle somme pourrait bien faire au pays, s’est contenté d’ajouter que c’est la population qui va souffrir et que les taux de pauvreté dans certaines zones rurales vont augmenter tout en réduisant la croissance économique de quatre pour cent, le plus bas niveau depuis les années 1990.