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Les clubs de rue qui se multiplient à un rythme alarmant dans tous les coins du pays évadent la fiscalité haïtienne. L’Etat central doit les poursuivre en justice pour violation des lois des finances pour les exiger à payer les taxes y afférentes.

Selon la législation fiscale en Haïti relative à la Loi des Finances en vigueur, une personne physique ou une entreprise qui empoche plus de 60.000 gourdes par année doit payer ses taxes dont l’IRI, la C.A.S, le F.D.U, la C.F.G.D.C.T et même l’O.N.A et la Taxe sur la Masse Salariale dans le cas cette entreprise a des employés.

Etant donné que le système de taxation en Haïti est déclaratif, les propriétaires des clubs de rue sont requis de déclarer leurs revenus annuels et payer les impôts y relatifs pour continuer à fonctionner dans la communauté. Plusieurs d’entre eux ne paient même pas l’impôt locatif et les taxes d’affichage pour les espaces dans lesquels ils conduisent leurs opérations financières. Le même principe y va aussi pour les Atè Plat, les Ti-Sourit, les Krèy et même les répétitions payées des bandes de rara et de mardi-gras et les championnats de football. Dans ce même contexte, pourquoi ne pas instituer le droit d’accise pour que ces clubs obtiennent une licence les autorisant à vendre de l’alcool.

Cette source de taxation inexploitée par le gouvernement doit contribuer au développement local. Avec les frais d’entrée et la vente des bières et de la barbeque, les clubs de rue sont des vaches à lait dont les prélèvements fiscaux financeraient tant de projets sociaux dans les communautés.

Bobb Rousseau
www.cecoyauniversity.com
www.medicpam.com

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