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Environ 14 millions de Chiliens se prononcent dimanche à travers leur bulletin de vote pour la continuité avec Alejandro Guillier ou « les jours meilleurs » promis par l`ex président conservateur Sebastian Piñera. Dans ce pays considéré par beaucoup de jeunes haïtiens comme leur nouvel eldorado, cette élection revêt une grande importance pour les migrants, surtout les sans papiers, car les nouveaux dirigeants auront nécessairement à s`atteler à la tâche de la réforme migratoire, dans un pays qui fait face à la nouvelle réalité de la migration

Dimanche 19 novembre 2017 ((rezonodwes.com))– Galvanisé par une victoire de la droite aux dernières élections municipales de 2016 marquées par une forte abstention (65 %), le prédécesseur de Michèle Bachelet fait figure de favori dans la course présidentielle chilienne, où plus d`une demi-douzaine de candidats s`affrontent pour le fauteuil que doit laisser l`actuelle cheffe de l`état.

Dans les derniers moments, Sebastián Piñera a augmenté ses chances de gagner au premier tour. L’ancien président a énormément distancié ses concurrents et semble être en voie de triompher quelque soit le scénario analysé.

Le milliardaire de 67 ans, qui a déjà occupé le palais présidentiel de La Moneda de 2010 à 2014, promet de relancer l’économie et de créer des emplois.

Derrière lui, le dauphin et candidat socialiste, Alejandro Guillier, récolte moins de 20% dans les sondages, plombé par le bilan contrasté et l’« usure du pouvoir »de l `équipe Bachelet, dont les réformes sociales ont été contrariées par le ralentissement de l’économie.

En effet, seulement 23 % de la population estime que le second mandat de la socialiste Michelle Bachelet a été une bonne chose pour le pays, selon le Centre d’études publiques (CEP) du pays.

Le deuxième mandat de Michèle Bachelet aurait, selon des analystes, contribué au désintérêt massif des Chiliens pour la vie politique. Mais d`autres facteurs ont aussi contribué à la désaffection citoyenne vis-à-vis des élections. D`ailleurs c`est un problème qui dure depuis les années 1990 mais qui s’est accentué depuis que le vote a cessé d’être obligatoire» en 2012.

Une récente loi électorale a achevé de doucher l’enthousiasme des électeurs, en interdisant la publicité pour les candidats dans les rues et en limitant drastiquement les dépenses de campagne, alors que dans les précédentes élections les affiches de propagande recouvraient jusqu’aux feux de signalisation.

Pour la première fois, les Chiliens installés à l’étranger pourront voter, mais sur 400 000 Chiliens en âge de voter à l’étranger, seulement 40 000 ont fait les démarches nécessaires pour exercer leur droit ce dimanche dans 62 pays, dont Haiti.