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Une liste électorale pour la même fonction avec 148 candidats inscrits, imaginons un électeur haïtien à la place d’un Burkinabè qui criait déjà au scandale un bulletin de vote avec plus d’une quarantaine de noms de candidats à la présidence en lice

Ouagadougou, 22 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).- Quoique doté de plus d’une centaine de partis et regroupement politiques, le gouvernement exige que les statuts de chaque parti soient bien définis et respectés avec un rapport élaboré sur la provenance de leurs sources de financements.« Le Burkina Faso compte actuellement 148 partis et formations politiques dont, 106 en règle vis-à-vis de leurs propres textes, 38 en situation irrégulière et 4 en situation non encore élucidée », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Rémis Dandjinou.

A Ouagadougou, en 2016, rappelle le porte-parole, le ministère en charge des libertés publiques au Burkina Faso avait invité les responsables de partis et formations politiques à se conformer aux dispositions en vigueur, sous peine de suspension ou de dissolution.

Il n’y a rien dans cette information qui puisse encourager la création d’une multitude de partis politiques en Haïti où les présidents élus, durant ces deux dernières décennies, n’ont été membres régulièrement inscrits d’aucun parti traditionnel évoluant déjà sur le terrain.

Par contre au Burkina Faso, à leur création, les partis et formations politiques se dotent de statuts et de règlement intérieur qu’ils adoptent au cours d’une assemblée générale constitutive. D’autant plus, précise une autre source, les partis n’envoient pas toujours leurs membres-fondateurs les représenter aux compétitions électorales.

Selon la loi burkinabè, « lorsque le parti ou la formation politique ne respecte plus ses propres statuts relatifs à son fonctionnement régulier, le ministre chargé des libertés publiques peut lui adresser un avertissement lui enjoignant de respecter ses statuts« .