« Corruption passive et blanchiment d’argent », deux actes d‘accusation renfermant tous les chefs pour lesquels la mise en accusation directe est demandée à l’encontre de l’ancien-président Lula du Brésil. En Haïti, la lutte contre la corruption ne peut être toujours réduite et uniquement qu’au stade de discours avec des intouchables notables, indexés dans le rapport Petro Caribe, tel n’est pas le cas au Brésil où un spectre d’aller en prison, contrarie le sommeil de Lula ayant à partir de ce mardi, 12 jours pour faire appel de la décision de passer quelque 12 ans derrière les barreaux
Porto Alegre, mardi 6 février 2018 ((rezonodwes.com)).–Le tribunal de deuxième instance qui a condamné l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a officiellement publié mardi la sentence en donnant à l’ancien dirigeant 12 jours-francs pour faire appel de la décision.
Pour sa part, selon des sources judiciaires, le tribunal régional fédéral de la région de Porto Alegre a rendu disponible le document pour être consulté par des avocats de la défense de Lula qui ont maintenant jusqu’à mi-février pour accéder électroniquement à la sentence.
Une fois « notifiés« , les avocats disposeront d’un maximum de 48 heures pour présenter l’appel, ce qui dans ce cas sera ce qu’on appelle au Brésil une « saisie de déclaration » et qui consiste en une clarification d’une décision judiciaire.
L’appel peut être présenté par la défense de Lula jusqu’au 20 février prochain et sera analysé par les trois juges composant la huitième chambre du tribunal régional fédéral de Porto Alegre, bien que la condamnation ne puisse être renversée devant ce tribunal.
Un rappel des faits brièvement. Lula qui fut président du Brésil de 2003 à 2010, a été unanimement condamné le 24 janvier par le tribunal de Porto Alegre, ensuite, un autre tribunal qui a ratifié le verdict déjà prononcé, a étendue la peine à douze ans et un mois de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent.
Selon un rapport d’enquête établi par la justice brésilienne, Lula a bénéficié du droit de jouir d’un appartement situé dans la station thermale de Guarujá, à Sao Paulo, en contre-partie il devrait favoriser une firme de construction brésilienne dans la facilitation des contrats juteux avec Petrobras.