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Le Premier Ministre Haïtien a encore raté son énième adresse à la nation. Après 15 mois d’échec total, il cherche des boucs-emissaires. Il n’y est pour rien, laisse-t-il entendre, mettant au pilori ces opposants politiques et une frange du secteur des affaires en Haïti.

“Ouvè jen”, c’est l’exhortation du Chef du Gouvernement au peuple Haïtien. “Nous ne pouvons pas laisser de mauvais politiciens et de vilains hommes d’affaires hypothéquer la souveraineté nationale. Nous ne devons pas tolérer qu’ils mettent en péril l’existence et l’avenir de nos enfants”, alerte le Premier Ministre qui n’a jamais levé le petit doit pour protéger les plus faibles. Après avoir appelé à l’aide l’étranger pour venir sauver le peuple Haïtien du diktat des gangs armés. Après n’avoir rien dit concernant les militaires dominicains qui récemment avaient foulé le sol Haïtien dans le Nord-Est, M. Henry, dans un fauteuil, accuse ceux qui ne font pas parti de sa chapelle politique de menacer la souveraineté nationale.

M. Henry a voulu tenir un discours de bon conseiller. Il fait des exhortations à la population sur des choses qu’elle connait déjà. Comme, par exemple, que ceux qui l’empêchent de circuler, les civils armés qui empêchent la sortie du carburant de Varreux, les gens qui prennent otage le pays, sont ses ennemis. Ces gens, dit-ils, sont des irresponsables et des criminels. Dans ce paquet, il inclut ceux qui bloquent les rues pour protester les accusant de marionnettesdans les mains des mesquins politiciens et hommes d’affaires.

Ariel Henry, sans vouloir entendre la raison dans la question du carburant, le dit à qui veut l’entendre qu’il est dans la barque des plus vulnérables. C’est pour cela qu’il engage des réformes pour faire, ce qu’il pense être, de la justice sociale. Par justice sociale, le PM soutient qu’il n’est plus possible que l’État continue de payer 50 à 60 milliards de gourdes pour la subvention d’un seul produit au bénéfice d’un clan. M. Henry précise que dorénavant l’exclusion doit suspendre dans ce pays et que les recettes de l’État doivent pouvoir servir toutes les couches sociales. Seulement par cette mesure, pense le PM, que la population puisse essouffler.

Dans cette perspective, le PM a peut être ignoré que le prix minoré du carburant a permis une certaine équilibre des prix des produits essentiels utilisés par la population.

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