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Arrestation pour blanchiment d’argent de Amadou Boudou, ex vice-président de l’Argentine (2011-2015). Une campagne anti-corruption et contre l’impunité semble être en pleine extension en Amérique latine et dans les Caraïbes, sauf en Haïti malgré les discours répétés du président Jovenel Moise… Après le Panama, le Brésil, l’Uruguay…vendredi, c’est en Argentine où Amado Boudou, ancien vice-président de Cristina Kirchner est poursuivi pour présumée corruption et blanchiment des avoirs

Buenos Aires, samedi 4 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).-« Je suis surpris par le mandat d’arrêt. C’est une affaire qui dure depuis cinq ans et que tout était normal« , a déclaré Eduardo Durañona, avocat de Boudou, à la chaîne de télévision C5N, captée à Buenos Aires.

L’ancien vice-président argentin Amado Boudou a été arrêté vendredi dans une affaire d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent, suite à une série d’actions judiciaires menées contre des membres du gouvernement de Cristina Kirchner (2007-2015) et en particulier l’ex-vice-président Boudou pour corruption présumée.

Le juge fédéral Ariel Lijo a en effet ordonné l’arrestation de Boudou, 54 ans, vice-président argentin, lors du second mandat de Kirchner entre 2011 et 2015. Il fut également ministre des finances de 2009 à 2011.

Selon le juge Lijo, le vice-président Boudou, à cause de contacts établis dans les hautes sphères de l’Etat, avait entravé l’enquête judiciaire en 2012. Un acte jugé à peu près similaire posé par le chef d’Etat haïtien M. Jovenel Moise, a fait remarquer un critique ajoutant que depuis l’avènement du régime tèt kalé bis, l’ULCC et l’UCREF sont réduits à leur plus simple expression.

En Argentine, l’ex vice-président est également poursuivi pour une histoire de quelque $80 000 qu’il n’arrivait pas à justifier dans son affidavit de 2002 et plus loin, de nombreuses incohérences furent relevées dans ses déclarations de patrimoine entre 2002 et 2012.

D’autre part, un autre point incluant dans l’acte d’accusation, est celui de l’achat d’une maison pour $120 000 donnée en cadeau à une ex-petite amie en 2010. L’ex-vice-président, pour démentir cette révélation, avait fait croire que c’est grâce à un emprunt effectué auprès de son frère que la maison fut prétendument acquise.

En outre, la semaine dernière, Julio De Vido, l’ancien ministre des Travaux Publics sous les gouvernements de Néstor et Cristina Kirchner (2003-2015), a été arrêté dans le cadre d’une enquête sur la corruption dans ce pays andin où l’élevage du bovin est pratiqué.