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Le gouvernement fait douter d’avantage. Après qu’il ait décidé de ne pas faire droit à la sollicitation du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, d’ordonner une commission d’enquête internationale, c’est au tour du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Bedford Claude de soulever plus de suspicions en refusant de citer à comparaître les concernés suivant les ordonnances du juge instructeur, Rénord Régis. Fort de ce qui précède, le Juge Régis est sorti de son silence pour fustiger l’attitude du CG et des membres du CSPJ.

La sitution n’est pas trop claire. Le commissaire du gouvernement n’a expressément pas donné suite aux ordonnances du juge Régis. Sur environ huit personnes qu’il devait entendre dans son cabinet, seul le membre du barreau, Robinson Pierre-Louis a été auditionné. Quand à la première dame, elle n’ a pas reçu d’invitation. En guise de la comparution, le JI constate que ses agents sécurité sont privés de leurs armes et la première dame s’envoler pour la Turquie.

Constatant le refus du CG de faire le suivi de ces ordonnances, Me Régis a écrit en date du 14 juin deux correspondances au conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) pour d’une part, condamner l’attitude du commissaire et réclamer que le CSPJ s’informe auprès du ministère de la justice et de la sécurité publique (CSPJ) du motif réel du juge. D’autre part, il critique vigoureusement les membres de cette instance suprême du pouvoir judiciaire qui affichent une indifférence criante à sa sécurité. Le magistrat, les annonce aussi qu’ils seront responsables de tout ce qui lui arrive dans l’exercice de ses fonctions.

Commentant la situation, les organismes des droits humains et le porte-parole du secteur démocratique et populaire, Me André Michel pointent du doigt le pouvoir qui, selon eux serait à la base de ce meurtre.

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