À moins d’une décision de dernière heure, le Conseil présidentiel de neuf membres imposé par la CARICOM sera installé, ce 25 avril 2024 à la Villa d’accueil à la Primature. Parallèlement, le Collectif 4 décembre qui supporte la démarche de la Cassation, met en garde les nouveaux dirigeants. Il les enjoint à ne pas commettre les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs ni penser à fouler au pied la Constitution.
La date officielle de l’installation du Conseil présidentiel est connue. Ce modèle flambant neuf tiré de la réserve de la CARICOM sera bel et bien installé, ce jeudi 25 avril 2024 à la Villa d’accueil à la Primature. Un effectif réduit de personnalités y est invité et, la membre observatrice, représentante du bloc EDE et alliés, Régine Abraham interviendra au nom du groupe. Quand à l’élection pour élire le coordonnateur du Conseil, elle peut encore attendre.
Parallèlement, le Collectif 4 décembre dit prendre acte de l’accord signé entre les neuf entités. Il dit attendre de cette nouvelle équipe le rétablissement rapide de la sécurité, le redressement économique et la réinstitutionnalisation du pays. Car, précise le collectif, la population est à bout de souffle. Le collectif par ailleurs met en garde contre toutes velléités de bafouer la Constitution à des fins mesquines.
“De plus, le Collectif du 4 Décembre rappelle que si l’absence de mécanisme constitutionnel apermis l’acceptation de cette solution imposée à la nation, il ne sera pas toléré la violation du cadre légal de la République sur le fonctionnement de la présidence et du gouvernement, sur le fonctionnement du pouvoir judiciaire, et sur le fonctionnement des ministères et des autres institutions. Ce qui était reproché hier aux anciens dirigeants, ne peut être reproduit par les remplaçants (anciens détracteurs, nouveaux dirigeants). Trop souvent, le jeu politicien prend le
dessus sur l’administration de l’État. Nous en payons tous, très chèrement, les conséquences aujourd’hui”.
Le collectif conclut pour inviter les heureux conseillers à l’action. “Il est donc urgent de rétablir l’état de droit, l’ordre et la paix dans le pays. Que nos deux institutions constitutionnelles et légales soient renforcées et encadrées afin de jouer pleinement
leur rôle respectif. Dès lors, la PNH s’occupera de la Sécurité publique tandis que les FAD’H
s’assureront de la Sécurité Nationale et de l’Intégrité territoriale. Tous ceux qui vivent dans notre pays ne demandent qu’à pouvoir vaquer librement à leurs occupations sur toute l’étendue du territoire”.
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