Les groupes armés de Martissant ont rendu la vie difficile à la population du Grand Sud notamment aux entrepreneurs, depuis une année déjà. Face à cette intenable situation, certains hommes d’affaires ont envisagé la fermeture et ce, dès le 1er juin.
Cela fait exactement un an depuis que le phénomène de Martissant s’invite dans le quotidien de la population de la presqu’île du Sud et une partie du département de l’Ouest. Toutes les activités depuis ce laps de temps fonctionnent au ralenti. Le lot de conséquences qui en découlent sont incalculables.
Fatigués, épuisés, détroussés pendant toute une année par des groupes armés dans la troisième circonscription de Port-au-Prince, certains hommes d’affaires dans le département du Sud pensent à la fermeture provisoire ou définitive en rasion des difficultés rencontrées dans la zone de Martissant.
Les hommes d’affaires du Grand Sud n’en peuvent plus. Ils en ont marre de l’insécurité qui prévaut sur la route numéro # 2 ! ClAUGe prend les devants, en annonçant, ce mardi 31, sa fermeture pour une période indéterminée.
Il n’est pas le seul à avoir pensé de cette façon. D’autres propriétaires de PME ont envisagé de metrre un terme à leur service pour la même raison. Ils tiennent pour responsables le chef du gouvernement et des ministres qui n’ont adopté aucune mesure pour combattre les gangs.
Après une année de misère et de combat, les propriétaires de nombreuses Petites et Moyennes Entreprises ont décidé de mettre un terme à leur activité. Le gouvernement prend ces menaces très au sérieux et a envoyé une délégation dans le Sud pour discuter avec les entrepreneurs.
À la fin de ces pourparlers, les entrepreneurs disent accorder le bénéfice du doute au gouvernement qui promet un déblocage de la situation de Martissant une annnée après. Du coup, le mot d’ordre de grève a été annulé.
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