Le Secteur Démocratique et Populaire veut faire le revirement. Dans une note rendue publique le week-end dernier, il témoigne son malaise en liaison à la gestion politique du Premier Ministre, Ariel Henry. Cependant, il se garde d’éxiger le départ du pouvoir du PM qu’il qualifie de “de facto”.
Le SDP, principal opposant au régime du PHTK, avait décidé, malgré les critiques acerbes, de contracter avec Ariel Henry, la dernière volonté politique de Jovenel Moise. À un certain moment, on croyait qu’il était l’organe chargé de porter la parole de l’équipe au pouvoir. Six mois après, il fait son bilan et constate qu’il a contribué lui aussi à renforcer le PHTK.
Ce n’est qu’à peine que le SDP s’est rendu compte que l’opposition n’obtient que deux portefeuilles ministériels. Dans sa note, il critique le PM de renforcer le PHTK, de faire du surplace, des shows de twitt et des voyages sans raison valable. Ce n’est que six mois après que les Chefs de file de cette structure parviennent à comprendre que Martissant et Croix-des-Bouquets étaient devenus des foyers de la mort.
À travers cette note, le SDP reproche au locataire de la Primature de ne mettre à exécution aucun des termes de l’accord du 11 septembre. Selon les membres du Secteur Démocratique et Populaire, le PM n’a pas révoqué les décrets pris par le défunt Chef de l’Etat ni ne prend aucune mesure pour amorcer le procès des différents crimes commis sous le règne du PHTK. Selon eux Ariel Henry dirige seul le pays pendant que les signataires de l’accord du 11 septembre se dessolidarisent avec lui.
Fort de cette situation, le SDP appelle la population et toutes les forces vives de la nation à dégager un couloir de discussion pouvant construire une alternative nationale non partisane en vue de sauver la nation.
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