Black Alliance for Peace| For Immediate Release :
« En tant que Noirs radicaux, nous sommes obligés de dénoncer la suprématie blanche et les doubles standards de cette administration », déclare Ajamu Baraka, organisateur national du BAP. « L’administration Biden ne peut pas jouer sur les deux tableaux. Elle ne peut pas prétendre que les vies noires comptent et que la participation des Noirs à la démocratie est importante aux États-Unis, tout en niant la valeur de la vie et de la démocratie des Noirs en Haïti. »
Media Contact:
Dr. Jemima Pierre
Haitian-born BAP member and an associate professor of Black Studies at the University of California Los Angeles.
(202) 643-1136, info@blackallianceforpeace.com
Samedi 27 mars 2021 ((rezonodwes.com))–
Les activistes de Black Alliance for Peace (BAP) à Chicago et Washington, D.C., se rassembleront dans les prochains jours pour exiger, ont-ils déclaré, que l’administration Biden-Harris et les entités occidentales – telles que le Core Group et l’Organisation des États américains (OEA) – « mettent fin à des décennies d’interventions qui ont violé le droit du peuple haïtien à disposer librement de processus démocratiques transparents et de sa souveraineté« .
Ces rassemblements, écrit Dr. Jemima dans un communiqué de presse de BAP, interviennent alors que les médias rapportent que « le président américain Joe Biden a, au cours des deux premiers mois de son mandat, expulsé plus d’Haïtiens que Donald Trump ne l’a fait durant tout son mandat« . Biden a également lancé un appel « raciste au peuple haïtien », selon Black Alliance for Peace, se référant au tweet de mercredi de l’ambassade des États-Unis en Haïti paraphrasant le président Biden : « Je peux dire très clairement : Ne venez pas.«
La dernière phase de la crise en Haïti a été accentuée lorsque le dictateur haïtien Jovenel Moïse, que l’administration Biden soutient, a refusé de quitter le pouvoir le 7 février, dernier jour de son mandat, a souligné BAP. Cela a déclenché des semaines de protestations contre l’interventionnisme des États-Unis, de l’ONU et de l’OEA qui a mis Moïse au pouvoir. En réponse, Moïse a déployé des forces de sécurité pour réprimer violemment ces protestations.
Alors que le rassemblement de Chicago aura lieu le dimanche 28 mars devant le consulat haïtien au 11 E. Adams Street, le rassemblement de Washington se tiendra le lundi 29 mars devant le Département d’État américain, à l’angle de la 21e rue NW et de l’avenue Virginia. Le Département d’État, a dénoncé le groupe Black Alliance for Peace, »joue un rôle déterminant dans la diffusion de la désinformation et la manipulation des élections haïtiennes afin de maintenir les régimes de droite au pouvoir en Haïti et dans toutes les régions de l’Amérique« .
Les manifestations pour les prochains jours à venir, a-t-il spécifié, s’appuieront sur le rassemblement du 1er mars qui a eu lieu devant l’ambassade d’Haïti à Washington, D.C., ainsi que sur les deux rassemblements du 15 mars qui ont eu lieu au consulat d’Haïti à Chicago et devant l’Organisation des États américains à Washington.
« Les États-Unis ont soutenu Moïse pour qu’il gouverne par décret et fasse régner la terreur sur la classe ouvrière haïtienne en déployant des forces de police haïtiennes formées aux États-Unis et des entités militaires étrangères« , a déclaré le Dr Jemima Pierre, membre du BAP d’origine haïtienne et professeur à l’Université de Californie à Los Angeles. « Le droit du peuple haïtien à la souveraineté nationale doit être respecté« .