Saint-Albin pensait renvoyer la reddition des comptes à la Saint Glinglin, mais c`était sans compter sur les Beauplan et Youri qui remuent le passé boueux de ses années OFATMA à travers deux rapports explosifs sur la dilapidation des fonds de Petro-Caribe. On verra si le puissant Saint-Albin va connaitre le même sort que le ministre des Affaires Sociales, Roosevelt Bellevue, révoqué et remplacé à la vitesse de l`éclair ou si on devra attendre la prochaine Saint Sylvestre pour en reparler
Port-au-Prince, samedi 11 novembre 2017 ((rezonodwes.com))– Un des cas ayant également retenu l‟attention de la Commission est celui relatif à l‟OFATMA où des ressources du fonds PETRO CARIBE étaient initialement allouées à l‟investissement, mais ont été plutôt utilisées comme des dépenses de fonctionnement alors que cette Institution disposait d‟un budget de fonctionnement.
À partir de l‟audition de Monsieur Max Rudolph Saint-Albin, Directeur Général de l‟OFATMA pendant la période couvrant cette anomalie, ce dernier n‟a pu éclairer la Commission sur le mode opératoire qui lui a permis de procéder de cette manière vu que les prévisions au niveau des Résolutions ont été visiblement détournées pour des dépenses qui étaient déjà prévues au budget de l‟OFATMA au regard de la loi sur la comptabilité publique.
Ces dépenses n‟ayant pas été postées régulièrement dans les livres comptables de l‟OFATMA, la Commission s‟est légitimement interrogée sur l‟utilisation détournée du montant provenant du fonds PETRO CARIBE.
L`ex Directeur Général de l‟OFATMA devenu ministre de l`intérieur n‟a pas pu fournir les éléments probants quant à la destination finale des dépenses qui non seulement est un double emploi mais équivaut au fait de dissiper des deniers publics.
Ce qui est prévu et puni par la l‟article 340 du Code Pénal haïtien.
Dans cette optique, la commission Éthique et Anti-Corruption du Grand Corps recommande que l‟action publique soit mise en mouvement contre Max Rudolph SAINT-ALBIN, pour détournement ou dissipation de deniers publics conformément à l‟article 340 du code pénal et en conformité aux dispositions des articles 5.5, 5.8, 5.9, 5.10, 5.12 de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption.