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La Global Justice Clinic de New York University Law School, l’International Human Rights Clinic de la Harvard Law School et la Lowenstein International Human Rights Clinic de la Yale Law School ont publié une déclaration le 13 février 2021 exprimant leur grave préoccupation quant à la détérioration de la situation des droits de l’homme en Haïti.

Dimanche 14 février 2021 ((rezonodwes.com))–Dans un communiqué conjoint, les structures des droits humains de trois grandes universités américaines, également classées parmi les meilleures au monde – Harvard Law School, NYU School of Law, Yale Law School – ont conclu, après analyse des textes de loi et de la Constitution de 1987 amendée, que « le mandat de Jovenel Moise est largement considéré comme terminé le 7 février 2021« .

Des preuves tangibles montrent que le président Jovenel Moïse s’est engagé dans un schéma de conduite visant à créer une crise constitutionnelle et à consolider le pouvoir, ce qui porte atteinte à l’État de droit dans le pays, ont écrit ces organismes. Ils appellent le gouvernement américain à dénoncer les récents actes du président de facto Jovenel Moïse qui ont aggravé la crise constitutionnelle.

Ils demandent en outre aux États-Unis de mettre fin à tous les transferts et expulsions vers Haïti en cette période fragile, de condamner les violences récentes contre les manifestants et les journalistes et de demander la libération des personnes détenues arbitrairement.

« Nous appelons le gouvernement américain à dénoncer les récents actes de Jovenel Moise qui aggravent la crise constitutionnelle« , lisons-nous dans le texte publié à la veille d’une méga-manifestation rassemblant à Port-au-Prince des dizaines de milliers de personnes criant leur ras-le-bol du régime PHTK.

IHRC, Global Justice Clinic et Lowenstein International Human Rights Clinic, tous les trois affiliés respectivement à Harvard Law School, Yale Law School et NYU Law School, ont passé en revue le soutien de la PNH au régime de facto de Jovenel Moise, mettant en veilleuse, sans le spécifier ouvertement, la Constitution et les libertés d’expression.

Forts d’une longue expérience de travail en solidarité avec la société civile haïtienne, ces organismes de droits humains exhortent l’administration-Biden à reconnaître le droit du peuple haïtien à l’autodétermination en n’insistant ni en soutenant des élections sans preuve de mesures concrètes pour garantir qu’elles soient libres, équitables et inclusives.