Ce classement annuel de la démocratie mondiale porte sur 167 pays et territoires, classés en quatre types de régimes : la démocratie à part entière (note globale supérieure à 8), la démocratie défaillante, les régimes hybrides, et enfin les régimes autoritaires.
Avec le coup d’Etat de Jovenel Moise dont le mandat constitutionnel s’est achevé depuis 48 heures, il faut s’attendre au pire dans le rapport mondial 2021 de l’Indice de Démocratie. Un juge de la Cour Suprême arrêté en pleine nuit chez lui, maltraité et jeté en prison, quel bel exemple d’un élève à l’école de BINUH.
Mais quelle est celui ou celle qui donne tout ce pouvoir AprèDye, à un présumé inculpé de corruption et de blanchiment d’argent ? Et à quelle fin ?
4.22/10, les dirigeants haitiens spécialement ce régime de facto d’un état en faillite n’ont aucun sens d’avoir honte. Le score global moyen de l’indice de démocratie 2020 est passé de 5,44 en 2019 à 5,37, note le rapport…Haïti en dessous de la moyenne et bagay yo ap vinn pi mal chak jou...et Jovenel Moise est incapable de donner à Haïti des élections honnêtes, la mari’n pa metye’l.
Canada 1er ; Etats-Unis 5e ; République Dominicaine 14e ; Jamaïque 8e ; Haïti 23e ; Cuba 25e et Venezuela 26e.
Mardi 9 février 2021 ((rezonodwes.com))–Les États d’Amérique possédant les indices de démocratie les plus élevés sont le Canada, l’Uruguay, le Chili, le Costa Rica, et les États-Unis. Les pays du continent considérés comme étant les moins démocratiques sont le Venezuela, Cuba, le Nicaragua, Haïti, et le Guatemala.
Depuis que l’apprenti-dictateur Jovenel Moise a pris ses fonctions, après les élections retardées d’un an, et s’est retrouvé depuis le 13 janvier 2020 à la tête d’un Banana Republic, où la loi du plus fort est la meilleure, l’état le plus pauvre et le plus corrompu des Caraïbes a basculé dans l’institutionnalisation de la corruption, la fédération des gangs et la vassalisation des institutions publiques.
Haïti, entre Cuba et le Venezuela, prend la 23e place sur 26 en Amérique et la 106e place au monde (RD 63e) de l’indice de démocratie 2020 publié le 3 février à Londres par l’Economist Intelligence Unit (EIU), affiliée au groupe de presse britannique The Economist.
Pour établir son classement, l’EIU prend en compte 60 critères regroupés en cinq catégories : processus électoral et pluralisme, libertés civiques, fonctionnement du gouvernement, participation politique et culture politique. Combinés, ils donnent une note globale sur 10. Dans le cas d’Haïti où l’impunité règne en maître, la moyenne obtenue est de 4.22/10.
Ce classement annuel de la démocratie mondiale porte sur 167 pays et territoires, classés en quatre types de régimes : la démocratie à part entière (note globale supérieure à 8), la démocratie défaillante, les régimes hybrides, et enfin les régimes autoritaires.
L’Haïti du dictateur Jovenel Moise soutenu par l’international, en dépit de ses dérives dictatoriales, avec une note de 4.22/10 figure parmi les 3 pays de l’Amérique – Nicaragua, Cuba et Venezuela – qui ne jouissent pas une bonne presse dans les grandes capitales occidentales.
« Le score global moyen de l’indice de démocratie 2020 est passé de 5,44 en 2019 à 5,37, note le rapport. C’est de loin le pire score global depuis la création de l’indice en 2006. Le résultat de 2020 représente une détérioration significative et est dû en grande partie – mais pas uniquement – aux restrictions imposées par les gouvernements aux libertés individuelles et civiles qui ont eu lieu dans le monde entier en réponse à la pandémie de coronavirus. »