This post was originally published on this site

Dimanche 3 janvier 2021 ((rezonodwes.com))–Alors que les États-Unis se préparent à la mise en place d’une nouvelle administration à partir du 20 janvier, il reste une étape à franchir dans le cadre du processus électoral américain : le Congrès compte les voix exprimées par le Collège électoral.

Le 14 décembre, les 538 membres du Collège électoral ont déterminé la victoire du démocrate Joe Biden à l’élection présidentielle du 3 novembre en lui donnant 306 voix, contre 232 pour le républicain sortant Donald Trump.

Selon la Constitution américaine, le 6 janvier, les législateurs de la Chambre des représentants et du Sénat se réuniront en session conjointe pour procéder au décompte officiel des voix de chaque État, dernière procédure nécessaire avant l’entrée en fonction de M. Biden.

Lors des élections précédentes, ce mécanisme n’était que symbolique et routinier, mais vu le refus de Trump de reconnaître la victoire du démocrate, le processus de cette année suscite plus d’attention en raison de la possibilité d’objections de la part des membres du Congrès.

Le président sortant et ses proches ont tous deux intenté de nombreuses actions en justice avec des accusations infondées de fraude électorale, qui ont subi des défaites devant les tribunaux, mais cela n’a pas empêché le président d’essayer de renverser le résultat, et certains de ses alliés au Congrès pourraient poursuivre cet effort jusqu’au décompte du 6 janvier.

En fait, après avoir rencontré le chef de l’Etat la semaine dernière, le représentant républicain Jody Hice a écrit sur Twitter qu’il contestera les votes électoraux de la Géorgie, ce qui pourrait prolonger le processus au Capitole s’il peut obtenir qu’un sénateur soutienne sa position.

Bien que de telles objections aient peu de chances d’aboutir, nécessitant le soutien des deux chambres du corps législatif, elles seraient une preuve supplémentaire de la manière dont Trump s’accroche au pouvoir, malgré ce que les Américains pensent dans les sondages.

Outre les travaux du Congrès, un autre événement qui suscitera beaucoup d’attention nationale au cours de la semaine prochaine sera le second tour de l’élection sénatoriale en Géorgie, qui déterminera le contrôle de cet organe.

Deux démocrates, le journaliste Jon Ossoff et le révérend afro-américain Raphael Warnock, cherchent à battre les détenteurs des sièges de la chambre haute de l’État, les républicains David Perdue et Kelly Loeffler, respectivement, lors des élections du 5 janvier.

Loeffler contrôle actuellement le Sénat avec 52 sièges, contre 48 pour les démocrates et les indépendants.

Si les candidats du parti bleu parviennent à remporter les deux places disputées, c’est cette force qui aura la supériorité à la Chambre haute, puisque c’est le vice-président élu du pays et prochain titulaire du Sénat, le démocrate Kamala Harris, qui pourra briser toute égalité dans le vote au sein de cet organe.