Rachel Hilaire et Peggy LaBossiere ont comparu devant le tribunal du district de Brockton le mercredi 1er février dernier à Bridgewater, dans le Massachusetts
Dimanche 4 février 2018 ((rezonodwes.com))– Deux sœurs d`origine haïtienne, Peggy LaBossiere, 51 ans, et Rachel Hilaire, 40 ans, ont ligoté et brûlé une fillette de 5 ans, la défigurant de façon permanente, lors d`un rituel vaudou destiné à la débarrasser d’un démon qui « l’a poussée à se conduire mal », selon la police.
Les femmes ont également menacé de couper la tête du frère de la fillette avec une machette, ont indiqué les autorités.
Le garçon, âgé de 8 ans, a déclaré que sa sœur avait été attachée au moins à deux reprises pendant que les sœurs envoyaient du feu sur son visage et tirant du sang de son bras, avec un objet en forme d’aiguille, selon la police. La fille a révélé que les femmes ont également versé sur ses yeux une substance piquante.
Peggy LaBossiere et Rachel Hilaire de Bridgewater Est, ont nié avoir blessé la jeune fille et menacé le garçon, a rapporté la police de Brockton. Elles avaient plaidé non coupable, le 29 janvier, à une charge d`agression et à d’autres accusations. Elles seront de retour à la Cour supérieure de Brockton mercredi pour une audience afin de déterminer si elles sont trop dangereuses pour être libérées.
La mère de la fillette, une coiffeuse également d’origine haïtienne, n’a pas été accusée mais reçoit actuellement un traitement en santé mentale. Selon la police, elle avait demandé à LaBossière, une de ses clientes d`organiser la cérémonie pour son enfant.
Les sœurs ont déclaré à la police avoir pratiqué dans le passé des «bains de purification» pour la famille et les amis, en chantant des prières, en frottant de l’encens et des huiles d’eucalyptus et du sel marin sur leur corps, et en brûlant de la myrrhe. Les enfants se brûlent parfois lorsque les esprits quittent le corps, ont-elles expliqué.
La jeune fille a subi une brûlure au troisième degré sur son visage qui la laissera définitivement défigurée, a indiqué la police. Elle a été traitée dans un hôpital et placée sous protection sociale de l’État, avec son frère, qui a décrit à la police ce qui s’est passé chez les sœurs pendant plusieurs jours.