Vendredi 12 janvier 2018 ((rezonodwes.com))– Aujourd’hui, nous commémorons le 8eme anniversaire du terrible tremblement du 12 Janvier 2010 provoqué par les Etats-Unis d’Amérique comme l’avait si bien déclaré le président Hugo Chavez et approuvé par le chercheur haïtien Daniel Mathurin. Hugo Chavez et Daniel Mathurin ont payé de leur vie cette dénonciation. Dans nos recherches, nous avons fini par comprendre que les Américains ne s’attendaient pas à une telle catastrophe, mais leur action a provoqué le plus grand massacre d’une grande puissance sur un pays faible et appauvri.
Je sais qu’il y a des compatriotes qui vont se demander si je suis lucide, mais je leur dirai que j’ai tous mes sens et que mon sixième sens est bien éveillé et mon troisième oeil est bien ouvert. Nous ne pardonnerons jamais les Etats-Unis d’Amérique pour ce coup dur qui a fait près de 300 mille morts. Toutes ces âmes crient justice dans l’au-delà. Nous avons perdu des membres de notre famille, des amis, de grands compatriotes. Même après qu’ils aient réalisé leur erreur, les Américains ne sont pas même venus à la rescousse pour nous aider à reconstruire le pays.
Nous savons comment les fonds du CIRH ont été dilapidés par la famille Clinton. Nous savons ce qu’Hillary Clinton a fait pour nous imposer un président moribond en la personne de Michel Joseph Martelly. Nous savons toutes les démarches que les Américains ont entreprises pour encourager les bandits légaux à dilapider les fonds Petrocaribe. C’est avec le Coeur déchiré que nous commémorons le 8ème anniversaire de ce massacre qui porte bien son nom. Comme croyant, nous savons qu’aucun crime ne restera impuni selon la justice divine. Nous attendons toujours ce jour où les Etats-Unis d’Amérique vont assumer leurs responsabilités pleines et entières pour ce crime odieux. Nous n’oublierons jamais ceux qui sont partis, les familles qui sont disloquées, les enfants qui souffrent de l’absence de leurs parents, nos parents et nos amis qui faisaient notre joie. 8 ans après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010, qu’est-ce qui a changé?
Le jour du tremblement de terre, je travaillais pour le Département du Trésor Américain et j’étais dans mon bureau quand un collègue m’a dit de me reporter à la salle de détente où il y avait un téléviseur et je ne pouvais pas croire mes yeux. C’était la désolation partout, de rudes travailleurs qui s’activaient pour sauver des vies. Nous avons montré au monde entier que nous connaissions les notions de solidarité, de fraternité et d’unité. Malheureusement que cet exemple de l’union fait la force n’a duré que quelques semaines.
Après ce tremblement de terre, les Haïtiens sont devenus beaucoup plus vils, méchants, insouciants, haineux, jaloux et envieux. Nous avons eu en ce tremblement de terre une occasion en or pour démarrer sur de nouvelles bases, malheureusement, nous n’avons pas eu des leaders dignes, capables de conduire le peuple vers cette transformation, ce changement tant souhaité. Le président René Préval avait montré toute la faiblesse de l’Etat haïtien qui fonctionne comme un état pompier. Les gens sombraient dans une folie jusqu’à élire avec la complicité de Hillary Clinton un malandrin bambocheur comme président de la république.
Vénézuela est le seul pays au monde qui avait donné une aide considerable à Haïti: Annulation d’une dette de 300 millions de dollars et la continuation du Petrocaribe où plus de deux milliards de dollars de prêt ont été accordés à Haïti sur une période de 25 ans. Cet argent aurait pu aider à construire des infrastructures dans le pays. Mais hélas, il a été dilapidé par l’Administration de Martelly et les voleurs font le dos rond, malgré qu’ils ont été nommément indexés.
Je veux profiter de cet espace pour dire à mes frères et soeurs haïtiens qu’Haïti est appelé à connaitre des jours meilleurs dans le futur, mais nous devons endurer des souffrances insupportables. Pour atteindre le niveau de conscience nécessaire pour changer le pays, les Haïtiens doivent se transformer et doivent consentir beaucoup de sacrifices. Optimiste, je crois que tout ce qui arrive, arrive pour un bien. Hier, j’ai passé tout l’après-midi à regarder des reportages sur CNN où le président Donald J. Trump a fait des déclarations fracassantes sur les Haïtiens et Haïti.Trump dit bien haut ce que des millions d’Américains pensent et disent tout bas. J’aimerais faire un point ici.
Les Blancs sont racistes de par nature, mais il y a quelques exception près d’âmes évoluées qui affichent leur humanité. Le racisme est un état d’esprit. C’est un système qui est basé sur le dénigrement et l’exploitation. Donald J. Trump comme milliardaire emploie des centaines d’Haïtiens dans ses différents hotels et resorts, et il apprécie bien le courage et le dynamisme de ces employés. Je ne vais pas entrer dans des digressions avec un président des Etats-Unis d’Amérique qui devrait être mieux informé et beaucoup plus présentable. Donald J. Trump affiche son ignorance et son incapacité à transcender son moi pour embrasser la différence et la diversité.
Je suis assez informé pour savoir que Donald Trump agit selon la culture de l’establishment américain. Donald J. Trump parle et dit des bobards et des propos racistes, mais Hillary Clinton et Bill Clinton ont prouvé de par leurs actions à l’égard d’Haïti qu’ils etaient aussi racistes que Donald Trump. Mes chers compatriotes, nous avons affaire à un système raciste qui est prêt à exterminer tous les Haïtiens si cela pouvait lui garantir plus de pouvoir et de richesses matérielles. Que personne ne se leurre sur l’establishment américain qui encourage l’exploitation à outrance des plus faibles et qui s’amuse comme tous les establishments des grands pays à voler les ressources des pays faibles et les appauvrir.
Je ne vais pas entrer dans un débat théologique, mais je dois dire que le racisme qu’on est en train de vivre ici aux Etats-Unis d’Amérique est annonciateur d’une grande transformation dans la société haïtienne. Donald Trump n’est pas à son premier coup et il aura à dire des choses pires sur les Haïtiens jusqu’à ce que nos professionnels ici en Amérique du Nord aient le ras le bol et décident de prendre conscience pour agir dans le sens du bien pour leur pays d’origine Haïti.
Quand on regarde Haïti, les Haïtiens et la mentalité des gens, il n’y a aucune solution logique qui peut porter les Haïtiens à être animés d’esprit de bonne volonté pour relever leur pays dans la latrine où il se situe. L’insouciance des Haïtiens est effarant, et aucun peuple ne peut progresser si ses élites sont insouciants. Je m’attends au pire jusqu’à ce que mes frères et sœurs deviennent conscients de leur état de merde et décident de faire un volte-face pour dire non à l’ignorance, non à la miséducation, non à l’arrogance, non à la médiocratie, non à la déliquescence et à la dépravation, non à la corruption, non à la mauvaise gouvernance.
J’ai fréquenté des universités avec des blancs de différentes catégories sociales; ils ne sont pas différents. Les noirs américains aux Etats-Unis d’Amérique sont plus anti-immigrants que les Blancs. Ce n’est pas une question de race tout simplement. C’est une question de haine et de méchanceté, et le racisme n’a pas à voir seulement avec l’exploitation d’une race par une autre race. Entre noirs, le racisme peut être prévalu. Haïti, comme première république nègre est un pays où le racisme bat son plein.
Je veux dire ceci à mes compatriotes haïtiens: il n’y a pas de salut pour Haïti en dehors de Jésus-Christ, de la Sainte Trinité. Les Haïtiens connaîtront des jours meilleurs quand ils se mettent d’accord pour vivre leur spiritualité et avoir une relation d’amour avec le Dieu créateur de tout souffle et de toute vie, le grand architecte de l’univers. Nombre d’Haïtiens croient que la délivrance d’Haïti viendra des Etats-Unis d’Amérique et ils se leurrent.
Si les Etats-Unis d’Amérique voulaient aider Haïti, ils auraient restitué à Haïti les réserves d’or volées lors de l’occupation américaine, ils auraient voté un plan de développement pour Haïti. Ils n’auraient même pas besoin d’investir un penny provenant du gouvernement américain. Ils auraient juste encouragé 100 investisseurs à injecter chacun 300 millions de dollars dans des entreprises comme la manufacture, l’agro-alimentaire et Haïti pourrait avoir des centaines de milliers d’emplois. La délivrance d’Haïti viendra de Dieu et de l’effort combine des Haïtiens eux-mêmes. Les Haïtiens doivent apprendre à s’organiser, mettre en place des structures institutionnelles viables. Quand l’indignation sera au paroxysme, nous verrons bien ceux qui sont leaders d’éxécution au sein de la diaspora et au pays natal. Ils trouveront bien une formule pour faire l’union fait la force.
Je suis indigné, certes puisque le sang de Jean Jacques Dessalines coule dans mes veines. Mais, je ne peux pas me laisser emporter jusqu’au point à dénigrer ou attaquer Donald J. Trump verbalement. Nous savons mieux. Bien qu’étant en possession d’un passeport américain, nous ne sommes pas chez nous ici. Nous sommes de passage. Du moment que toutes les conditions soient remplies et que Donald J. Trump puisse restituer à la latrine ce qui lui revient de droit, nous retournerons dans notre pays pour participer aux travaux de reconstruction. Haïti sera reconstruit et un jour tous les Haïtiens en transit à l’extérieur finiront par retourner au bercail. Je parle avec assurance parce que je peux voir ce qui nous attend dans un future proche et même lointain. Nous ne serons pas découragés.
Qui aurait cru que 40 ans de cela que la Chine serait aujourd’hui la première puissance économique mondiale. Qui aurait cru 40 ans de cela que Cuba serait un pays viable. Ces pays ont réussi sans l’aide des Etats-Unis d’Amérique. Le travail qui doit être effectué en Haïti est simple, mais cela demande la conjugaison des efforts des bien-pensants. Nous saisissons cette occasion pour envoyer un message clair au professeur Samuel Pierre, fondateur du GRAHN. Dans un avenir pas trop lointain, nous, Haïtiens, aurons besoin de cette structure.
Et, je suis partant que le GRAHN doit assurer les travaux de planification et reconstruction. Le mensonge qui fait croire que nous n’avons pas des expertises dans tous les domaines, nous allons montrer aux détracteurs qu’ils font fausse route et que nous sommes bien armés. Avec ou sans l’aide des Etats-Unis d’Amérique, Haïti renaîtra de ces cendres. La seule chose qu’on demande à Donald J. Trump c’est de faire le suivi sur le dossier de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale, de traffic d’organes, d’armes, humain et de stupéfiants des citoyens américains en Haïti et de leurs collabos. C’est le plus grand cadeau que les Etats-Unis d’Amérique pourraient donner à Haïti: nous aider à débarasser le pays des agents américains locaux encombrants.
8 ans après le tremblement de terre du 12 Janvier, nous végétons dans la misère, dans la crasse et dans la pauvreté. Nos dirigeants agissent comme s’ils étaient dans un merdier. Aujourd’hui, je peux être indigné pour les propos malencontreux de Trump, mais je ne peux pas être fâché parce qu’Haïti est un véritable merdier. Nos intellectuels affichent une certaine arrogance et refusent de collaborer entre eux pour trouver des pistes de solutions aux différents problèmes auxquels le pays est confronté. Nous payons aujourd’hui le prix de notre insouciance, de notre égoïsme et de notre égocentrisme.
Donald J. Trump est en train de fouetter notre orgueil afin que nous puissions prendre conscience que nous sommes des “moun” à part entière. Je ne vais plus pointer du doigt quiconque, car je sais que j’ai affaire à des monstres en Haïti. Qu’il s’agit de l’élite économique, de l’élite intellectuelle, de la classe politique, de la société civile, ils sont tous à la même enseigne des bandits légaux. Le massacre du 12 Janvier 2010 devrait nous rappeler que nous sommes un peuple fragile et béni.
En ce présent moment, nous avons des milliers d’Haïtiens bien formés qui soient prêts à aider à la reconstruction, mais le leadership est absent. Nous n’allons pas être découragés. Nous continuerons à prier et à établir des contacts avec des groupes de bien-pensants. Nous savons que nous faisons face à un problème spirituel en Haïti. Les Haïtiens vivent une sécheresse spirituelle qui est palpable à l’oeil nu. Tôt ou tard, le peuple se réveillera et se sera la seconde révolution qui débouchera sur la voie du progrès et du développement endogène durable.
Nous disons merci à Donald J. Trump de nous rappeler que nous sommes une latrine parceque souvent fois nous oublions que nous vivons comme des bêtes dans le fatras et dans la merde. Nous donnons un free pass à nos dirigeants qui dilapident les fonds du trésor public et qui inventent toutes sortes de subterfuges pour ne pas assumer leurs responsabilités vis-à-vis du peuple. Nous devons cesser de nous apitoyer sur notre sort, mais de ceindre nos reins et de nous mettre à la hauteur de notre tâche comme nos pères fondateurs l’a fait à partir de 1791. Il y a de l’espérance en l’avenir d’Haïti.
Les Haïtiens doivent se changer eux-mêmes, se transformer eux-mêmes pour que le changement et la transformation puissent se transpirer sur le pays. Nous saluons le courage de ceux qui ont perdu des proches parents, des amis durant le tremblement de terre. Nous ne cesserons jamais de pleurer. Nous serons soulagés quand nous verrons qu’Haïti passe de l’état de latrine à un pays viable où il fait bon vivre. Que l’Eternel des armées nous arme de courage et de force afin que nous puissions nous assumer et vivre comme des êtres dignes sur la terre des hommes. Il est temps que les Haïtiens cessent d’être la risée des nations et se prennent en mains. Que le Dieu vivant nous accompagne dans notre quête de Liberté et de Bonheur.
Kerlens Tilus 01/12/2018
Futurologue/ Templier de Dieu
Tel: 631-639-0844