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Dans un discours rédigé à la première personne du singulier et retransmis en direct sur Radio Haiti-Inter, le 2 janvier 1971, le défunt-dictateur qui n’était pas apparu en public depuis octobre 1970, a qualifié de « spéculation » les nouvelles sur sa disparition, et de l’ œuvre de ceux, insiste-t-il d’une voix tremblante et nasillarde, qui optent pour son renversement. Pour dissuader les opposants, il met son jeune fils Jean-Claude, qui avait à peine son bacII, par devant la scène politique

Jeudi, Veil du Nouvel An 2021 ((rezonodwes.com))–Il convient tout d’abord de noter que le 2 janvier 1971, le régime dictatorial de François Duvalier eût fait venir de partout les haïtiens pour venir applaudir le président qui délivrait, depuis le Palais National, son discours de circonstance.

Papa Doc qui annonçait ce jour-là le démarrage des travaux d’hydro-électrique de Péligre, avait déjà fixé pour juillet 1971 la date de son inauguration, mais il aurait oublié que nul ne peut modifier son destin.

Le 2 janvier 1971, un jour qui devait être censé celui consacré aux Héros de l’Indépendance (Jour des Aïeux), le président-dictateur François Duvalier, qui apparaît de plus en plus frêle et paranoïaque, a prononcé un discours légitimant son accession au pouvoir et relatant ses « réalisations« .

Il a ensuite annoncé le transfert du pouvoir politique à son fils de 19 ans, Jean-Claude Duvalier, sous prétexte de « rendre le pouvoir à la jeunesse« .

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Et le 21 avril 1971, ce pouvoir dont Simone Ovide Duvalier et les sbires de Papa Doc (1957), avaient réellement la garde, allait continuer de plonger le pays vers sa descente aux enfers.